Nous fêtons le 2 février la Présentation de Jésus au Temple, journée mondiale de la Vie consacrée. En ce mois de février, le pape François nous propose donc de prier tout spécialement pour les vocations sacerdotales et religieuses.
Prions pour que la communauté ecclésiale accueille les désirs et les doutes des jeunes qui ressentent l’appel à servir la mission du Christ dans la vie sacerdotale et religieuse.
Le 2 février, fête de la Présentation du Seigneur, l’Église met en valeur la vie consacrée . En cette année jubilaire, cette fête tombe un dimanche, c’est l’occasion d’y porter attention de manière toute particulière dans nos paroisses et dans notre prière personnelle.
La vie consacrée est diverse, elle témoigne de la richesse des dons de l’Esprit Saint. Elle comporte des religieuses et des religieux, actifs ou contemplatifs, qui vivent en communautés plus ou moins grandes ; elle comporte aussi des vierges et des veuves consacrées, des ermites, des membres d’instituts séculiers ou des communautés nouvelles. Dans notre diocèse nous connaissons plusieurs formes de cette vie consacrée.
Cette année, nous vous invitons à rendre grâce, à remercier Dieu pour la vie consacrée au service de l’Evangile et des plus pauvres, à l’occasion de la messe dominicale du dimanche 2 février.
Le Conseil diocésain pour la vie consacrée
Rencontre diocésaine des consacrés
Samedi 1er février
Monastère de Nieul-sur-Mer
11 h 00 : messe dans la Chapelle des Soeurs Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara, présidée par le P. Bertrand MONNARD, vicaire général, au nom de Mgr Jacolin
![Soeurs de Saint-Paul de Chartres à Aulnay](https://catholiques17.fr/wp-content/uploads/2022/09/20220919_122157-x.jpg)
Nous entrons dans la prière avec le jeune Samuel, qui entend un appel, et a besoin du discernement du prêtre Éli pour comprendre que cet appel vient de Dieu.
Le jeune Samuel assurait le service du Seigneur en présence du prêtre Éli. La parole du Seigneur était rare en ces jours-là, et la vision, peu répandue. Un jour, Éli était couché à sa place habituelle – sa vue avait baissé et il ne pouvait plus bien voir. La lampe de Dieu n’était pas encore éteinte. Samuel était couché dans le temple du Seigneur, où se trouvait l’arche de Dieu. Le Seigneur appela Samuel, qui répondit : « Me voici ! » Il courut vers le prêtre Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher. » L’enfant alla se coucher. De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Et Samuel se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je n’ai pas appelé, mon fils. Retourne te coucher. » Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée. De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Alors Éli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant, et il lui dit : « Va te recoucher, et s’il t’appelle, tu diras : “Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.” » Samuel alla se recoucher à sa place habituelle. Le Seigneur vint, il se tenait là et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » Et Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »
1 Sm 3, 1-10
1 – Je commence par imaginer le lieu : le Temple, la nuit, le silence, seule une petite lampe éclaire.
Je me mets dans cette scène et je m’attache d’abord au « jeune Samuel » :
– il sert au Temple mais il n’a pas encore entendu le Seigneur lui parler personnellement…
– j’entends résonner l’appel qui lui est adressé par son nom : Samuel ! Samuel !
– je vois son étonnement… et sa course auprès du vieil Éli pour comprendre ce qui lui arrive, avec cette disponibilité qui lui fait dire par trois fois : Me voici !
Je pense aux jeunes qui aujourd’hui peuvent entendre l’appel à une vocation sacerdotale ou religieuse, et qui peut-être se posent des questions, partagés entre désir et doute. Même si je ne connais pas ces jeunes, je les porte dans ma prière : c’est la mission que nous confie le Pape François ce mois-ci.
2 – J’imagine maintenant ce vieux prêtre Éli, dont on nous dit qu’il ne pouvait plus bien voir : il met du temps à comprendre ce qui se passe pour Samuel, en pleine nuit : Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher…
Ce n’est qu’au troisième appel qu’il réalise que c’est le Seigneur qui parle.
Je peux me laisser toucher par la manière dont il le rassure, et l’aide à comprendre les choses, sans prendre sa place, ou décider pour lui, mais en le mettant en relation avec le Seigneur : Va te recoucher et s’il t’appelle, tu diras : Parle, Seigneur, ton serviteur écoute…
Je pense aux personnes qui ont mission d’accompagner les jeunes dans leur foi – en famille, en aumônerie, dans les services diocésains des vocations -, et qui sont parfois témoins de l’appel de certains à la vocation. Je demande pour eux le don de l’écoute et du discernement.
Cœur à cœur
Pour conclure, je sens la présence du Seigneur qui se tient près de moi, comme il se tenait auprès de Samuel, et je m’adresse à lui avec les mots de ce dernier : Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.