Le Vendredi saint, nous faisons mémoire de la Passion de Jésus et de sa mort sur la Croix. Nous lisons le récit de la passion du Christ dans l’Evangile de saint Jean, depuis la fin du repas pascal, en passant par l’arrestation, le jugement, la mise à mort, jusqu’à l’ensevelissement de Jésus.
Le chemin de Croix
Le Chemin de Croix nous permet d’entrer dans le mystère et le sens de la Passion du Seigneur. Il est vécu habituellement chaque vendredi, en particulier en Carême. Quatorze stations font cheminer les participants de la condamnation à la Mort du Christ et à sa mise au tombeau, dans l’espérance de la Résurrection. Ces stations sont matérialisées dans les églises par des croix ou des tableaux pour que l’on se déplace de l’une à l’autre. La méditation de chaque station relie ce que Jésus à vécu à ce que nous vivons.
L’Office de la Passion
C’est une des célébrations grave et dépouillée. Elle s’ouvre par une procession en silence, et par la prostration sur le sol du célébrant, implorant le pardon pour la haine qui s’est déchaîné sur le Seigneur et dont nous sommes tous complices ou acteurs. La liturgie de la Parole nous fera entendre un autre récit de la Passion, celui de saint Jean, et ensuite la grande prière universelle, solennelle, dialoguée, portant toutes les intentions majeures.
L’office se poursuit par la vénération de la Croix : chaque fidèle pourra l’embrasser et l’adorer afin de manifester son amour pour le Christ qui nous donne la vie en mourant. Ensuite, après avoir récité le Notre Père, la communion sera distribuée aux fidèles avec les hosties consacrées la veille. En effet, le Vendredi Saint, tout comme le Samedi Saint, la célébration de la messe est interdite. Ce jour-là, le récit de la Passion remplace la liturgie eucharistique. Il nous invite à comprendre l’impact, dans la vie du Messie, de ce que nous célébrons sacramentellement dans la messe : sa Passion et sa mort en sacrifice. Après quoi, chacun repart en silence chez soi.