Service Eglise et Bioéthique
Depuis quelques décennies, une nouvelle « question sociale » a émergé, en lien avec le développement des biotechnologies dans la mesure où elles risquent de forger une certaine conception de l’homme et de la société. Tout en encourageant les progrès des sciences biomédicales qui ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques, l’Église nous invite à un discernement.
Il s’agit d’interroger le sens même de ces progrès d’autant qu’ils élargissent sans cesse le champ des possibles. Notre responsabilité se trouve ainsi engagée si nous voulons que ces progrès demeurent au service de la personne humaine dans le respect de sa dignité inaliénable, et tout particulièrement des plus vulnérables : l’enfant à naître, les parents touchés par l’infertilité, la personne malade ou porteuse d’un handicap, les personnes en fin de vie.
C’est donc à un enjeu d’humanité que nous sommes tous confrontés.
Sans chercher à formuler des solutions « toutes faites » à des questions aussi complexes touchant à la souffrance, la mission de ce service est de proposer des repères en vue d’un discernement personnel, en conscience. Et également d’exprimer, auprès des professionnels de santé, la contribution de l’Eglise au débat sur les différentes questions de bioéthique.
Cela pourrait passer par la sensibilisation des communautés chrétiennes du diocèse sur ces questions ; par la proposition aux acteurs pastoraux de rencontres de formation et d’échange pour les aider dans leur pratique pastorale ; par l’accompagnement des professionnels de santé dans leur réflexion ; par le dialogue avec toute personne croyante ou pas, dans le respect des interlocuteurs, et dans une recherche commune de la vérité qui nous dépasse et nous précède.