Bâtie à seulement quelques centaines de mètres de l’océan, sa silhouette ne passe pas inaperçue ; à la fois repère à l’entrée de la ville et amer depuis le large, l’édifice domine la cité depuis 1958, date de son inauguration.
« La cathédrale », comme l’aiment à la surnommer les Royannais, a fait l’objet d’un reportage, à l’occasion du JT de 13h de France 2, le lundi 17 février 2025. Nous avons plaisir à vous le partager !
Quelques caractéristiques de l’église Notre Dame de Royan :
- une capacité de 2 000 fidèles
- 24 piliers en V de 10 à 12 cm d’épaisseur
- une nef de 35 m de haut
- un clocher à 56 m
- un orgue de 47 jeux et 3 600 tuyaux
L’histoire de l’église Notre-Dame
Après le second conflit mondial, près de 4 000 églises en France sont sinistrées. Dans les limites financières imposées par les dommages de guerre, la reconstruction de 2 500 églises donne ainsi lieu à un foisonnement de formes originales, facilité par les nouvelles techniques de construction et les progrès de l’industrialisation du bâtiment. Ces réalisations bénéficient des recherches sur les voiles minces en béton et les structures précontraintes imaginées par des ingénieurs comme Laffaille et Sarger. La couverture en paraboloïde hyperbolique, dite « en selle de cheval », et l’envergure des piliers en V de béton de N.D. de Royan en témoignent. Le renouveau de l’architecture religieuse durant la Reconstruction sera jalonné de quelques oeuvres emblématiques, signées Le Corbusier, Perret… Pour beaucoup d’architectes de l’après-guerre, un chantier d’église est une expérience unique. La transcription architecturale du mystère de la foi est particulièrement réussie par Guillaume Gillet dans la conception de N.D. de Royan. L’ampleur de la nef, dégagée de tout soutènement, et baignée d’un flot lumineux, filtré par les grisailles, rappelle à l’humain le rapport au divin.