La Semaine Sainte s’ouvre par le dimanche des Rameaux et de la Passion. En ce dimanche, la messe réunit une procession joyeuse et une messe au ton grave.
Six jours avant la fête juive de la Pâque, Jésus monte à Jérusalem. Monté sur un ânon, marchant sur une route sur laquelle la foule avait étendu des vêtements étendus, entouré par le peuple en liesse qui agite des palmes, Jésus est accueilli au cri de : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! ».
Aujourd’hui, la messe commence à la porte de l’église, en rappelant cette entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Nous lisons cet évangile et nous reproduisons ces gestes en tenant en main des rameaux qui seront bénis, et que nous ramenons chez nous, où ils ornent souvent crucifix et coins prière.
Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
Evangile selon saint Matthieu, 21, 1-11
Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route.
Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient :
« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
La seconde partie de la célébration consiste en l’eucharistie au cours de laquelle sera proclamé le récit d’un des évangiles de synoptiques (saint Matthieu, saint Marc ou saint Luc suivant l’année) de la Passion du Seigneur. C’est une narration longue et dépouillée qui nous fait percevoir jusqu’où est allé la folie de l’amour de Dieu pour nous. Le ton est plus grave, puisque nous entendons le récit des souffrances et de la mort du Christ pour nous, sur la croix.
Arrivés en un lieu dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » […]À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
Evangile selon saint Matthieu, 27
Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
Pendant les jours de la Semaine Sainte, nous revivrons ces derniers jours du Christ : son dernier repas où Il institue l’eucharistie le Jeudi Saint, sa passion et sa mort le Vendredi Saint, et sa résurrection dans la nuit de Pâques.