Avec la profanation de l’église de Saint-Pierre de Montendre le 10 août dernier, les auteurs de ce sacrilège ont “violé quelque chose qui relevait de la divinité”, explique le Père Bernard de Lisle, vicaire épiscopal. C’est à lui que Mgr Georges Colomb, évêque du diocèse de La Rochelle, a confié le soin de célébrer une messe de réparation. Cette célébration se tiendra le 19 août prochain en l’église Saint-Pierre de Montendre.
Cet acte de haine dirigé contre une église est en soi quelque chose de choquant, considère le Père de Lisle. Pour les catholiques, les églises sont des lieux où ils aiment se rassembler et se recueillir, en silence et en présence de Dieu. Toute dégradation de l’édifice est déjà scandaleuse en tant que telle.
Ce qui s’est passé dans la soirée du 10 août dernier est encore plus grave et d’une toute autre nature, estime encore le chancelier du diocèse de La Rochelle. On a arraché le tabernacle, on l’a vidé de son ciboire. Plus grave encore : la réserve eucharistique a disparu. Les hosties ont été volées pour un usage inconnu. C’est un sacrilège, souligne le canoniste : on a violé quelque chose qui relève de la divinité.
En l’absence de l’évêque de La Rochelle et Saintes, une messe de réparation sera célébrée par le Père de Lisle, en qualité de vicaire épiscopal. Elle se déroulera le mercredi 19 août à 18h dans l’église profanée. Tous les fidèles sont invités à se joindre à la cérémonie ou à s’unir par la prière. D’ici là, l’église est fermée au public.
Dans un court entretien enregistré à la Maison diocésaine de Saintes au lendemain de la profanation de l’église Saint-Pierre de Montendre, le Père de Lisle précise le sens de la messe de réparation. PAD