C’est dans le village de Burasso, dans le diocèse de Nouna, au nord-ouest du Burkina Faso, que les terroristes ont une nouvelle fois frappé : vingt-deux victimes ont été tuées, dont quatorze personnes devant l’église, dans la nuit du 3 au 4 juillet dernier.
Le matin même, le village se réjouissait de l’ordination de deux nouveaux prêtres et rendait grâce, à l’occasion d’une messe, pour un catéchiste qui terminait une mission de sept années auprès des enfants du village.
Malgré tout, nous gardons espoir. Nous gardons le courage de vivre les jours que Dieu nous donne. Ici, quand on se lève, on sait qu’on est vivant, mas on ne sait pas si on sera encore vivant le soir.
Un prêtre de la cathédrale de Nouna, ville située à 20 kilomètres du lieu du drame.
Nous portons dans notre prière la population burkinabée, terriblement éprouvée depuis plusieurs années par des actes anti-chrétiens et plus particulièrement les prêtres du Burkina qui servent dans les diocèses de France, en particulier celui de la Rochelle.