Catherine est une italienne née dans une famille très nombreuse au milieu du XIV° siècle. Désireuse très tôt d’être dans l’ordre des prêcheurs, elle obtient la permission de rejoindre les « mantellate », une association de pieuses femmes liées à l’ordre. Elle se retire dans le fond du jardin de ses parents pour s’y adonner à la prière, apprend à lire pour prier l’office et mieux connaître Dieu, et fait mille choses de charité.
Elle connaît une vie mystique d’union à Dieu très riches avec de nombreuses extases, des visions, un mariage mystique avec le Christ, un échange des cœurs ainsi que la douloureuse expérience des stigmates. Sa réputation grandit et une sorte de famille se forme autour d’elle et la suit partout dans ses missions pour la paix et pour l’Eglise qu’elle sert avec zèle. En 1373, Catherine de Sienne commence ses prédications publiques. Autour d’elle se regroupe une nouvelle famille, les Caterinati, des hommes et des femmes, des prêtres, des laïcs, riches ou pauvres. Ils se placent sous sa maternité spirituelle et l’accompagnent en mission, de la Toscane à Rome en passant par Avignon.
Elle côtoie les plus humbles et les plus puissants, affamée de leurs âmes, elle leur écrit des lettres « dans le sang de Jésus » pour exciter leur « saint désir ». Elle encourage la double connaissance de soi et du très doux Sauveur, notamment pour dépasser ses faiblesses en les regardant en face et en se confiant sans peur à celui qui a versé son sang pour tous les hommes.
Elle meurt épuisée et profondément bouleversée par le schisme qui secoue alors l’Eglise entre Rome et Avignon.
Sainte Catherine de Sienne est fêtée le jour de sa “naissance au ciel”, le 29 avril.
L’âme ne peut vivre sans amour, il lui faut toujours quelque chose à aimer puisque c’est par amour que Dieu l’a créée.
Qu’est-ce qui nous rend forts et persévérants ? L’oraison humble et continuelle faite dans la cellule de la connaissance de soi-même et de la bonté de Dieu en soi.
Lettere, A frère Filippo di Vannuccio
Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier !
Citée par saint Jean Paul II lors du discours de Clôture des XV Journées Mondiales de la Jeunesse, 20 août 2000