Lieu fraternel et centre névralgique des services diocésains, la Maison diocésaine Robert Jacquinot est un lieu incontournable dans notre diocèse. En 2021, cet ancien carmel ouvert sur la société lancera un « signal fort » avec sa première exposition sur l’encyclique Laudato Si’.
Ses murs ont autrefois abrité des carmélites, mais aussi des blessés pendant la Première Guerre mondiale puis des séminaristes pendant une large partie du 20e siècle. La Maison diocésaine de Saintes est aujourd’hui le lieu où sont implantés l’ensemble des services diocésains. Restauré avec beaucoup de goût en 2019, ce complexe est également un lieu de vie et de fraternité.
Les vingt-deux jeunes qui louent une chambre dans le nouveau foyer d’étudiants côtoient les prêtres aînés qui y vivent en autonomie. Logeant dans une annexe, une communauté de sœurs originaires du Vietnam veille sur la vie spirituelle de la Maison en récitant tous les jours les offices dans la petite chapelle du premier étage.
La Maison diocésaine est donc un lieu qui se veut à la fois accueillant et ouvert sur le monde. Lieu de passage obligé pour les amoureux des livres, la librairie Siloë occupe ainsi toute une aile du cloître et ses libraires accueillent et conseillent chaque jour les personnes désireuses de se procurer ouvrages et autres objets religieux.
Un programme déjà riche
Dans cette optique d’ouverture sur la société civile et aux périphéries, selon l’expression chère au pape François, Sandrine Guillaume, la dynamique directrice de la Maison diocésaine, a souhaité que soient organisées des expositions dans les mois à venir. Et le programme est déjà riche !
La première exposition mettra en lumière l’encyclique du pape François Laudato Si’, l’illustrant avec des photographies de Yann Arthus-Bertrand. Toute une équipe de bénévoles est mobilisée autour de Sandrine Guillaume dans cette exposition ouverte au public au printemps 2021. Cet événement sera complété par des stands mais aussi des conférences ayant pour objet l’écologie.
« La Maison diocésaine étant engagée depuis plus d’un an dans la démarche ‘Eglise verte’ (un label pour les communautés chrétiennes qui s’engagent dans le soin de la Création, NDLR), il était important de commencer cette série d’expositions par un message fort et une mise en lumière de l’encyclique du pape François », explique Sandrine Guillaume.
Au cours de cette même année, d’autres expositions prendront place : une exposition avec les bannières des paroisses du diocèse, une autre sur Madagascar et une autre encore sur l’Arménie. En fonction des sujets de ces manifestations, Sandrine Guillaume compte s’entourer de différentes personnes ou mouvements, selon leurs charismes, pour l’aider à préparer les expositions et conférences associées.
Si la crise sanitaire du coronavirus complique son organisation, la directrice de la Maison diocésaine garde confiance en l’avenir. Rendez-vous donc au printemps 2021 pour le grand lancement des expositions de la Maison diocésaine Robert Jacquinot.
Marie Devallet
PÈRE ROBERT JACQUINOT : UN PARRAIN MISSIONNAIRE
Né à Saintes en 1878, mort en 1946, le père Robert Jacquinot de Besanges est l’un des rares noms propres cités dans la Convention de Genève. Il fut l’un des inspirateurs de la protection des populations civiles en temps de guerre. Ce Jésuite, professeur d’anglais, de littérature, polyglotte, fin diplomate, s’est signalé en Chine par d’importantes œuvres humanitaires.