La formation se déroule dans un séminaire (Ars, Toulouse ou Rome) et dure un minimum de sept années : jusqu’ici, les séminaristes suivaient une année de propédeutique, puis trois années de philosophie et enfin trois années de théologie.

  • La formation spirituelle : prière communautaire et personnelle, liturgie et célébration de l’Eucharistie, accompagnement personnel…
  • La formation intellectuelle : étude de sciences religieuses (théologie, écriture sainte, histoire de l’Église, etc.) ainsi que philosophie et sciences humaines.
  • La formation humaine : dans la communauté au séminaire et en lien avec des paroisses.
  • La formation apostolique et pastorale : participation à ce qui fait la vie du prêtre dans des lieux où l’Église est présente (aumôneries de jeunes, hôpitaux,…)

Aujourd’hui en France, on compte 152 jeunes en propédeutique – l’année de discernement préalable à l’entrée au séminaire proprement dit –, répartis dans les 14 lieux de formation. Le premier cycle, qui dure deux ans, est essentiellement le temps du « discernement » pour vérifier si l’on a les aptitudes et les motivations nécessaires pour être prêtre.

Parfois un stage (coopération, études spécifiques, engagement associatif, etc.) peut suivre ce premier cycle. Le deuxième cycle dure trois ou quatre ans et oriente la formation plus spécifiquement vers le ministère presbytéral.

La formation en théologie alterne avec des temps d’insertion pastorale pour apprendre à connaître son diocèse, découvrir et comprendre les réalités humaines. L’ordination diaconale est reçue au terme de la 6ème année de formation. L’année précédent l’ordination sacerdotale (« l’année diaconale »), oriente davantage la formation vers la pratique pastorale et permet une synthèse de l’ensemble du parcours de formation.

Après la promulgation de la Ratio fundamentalis institutionis sacerdotalis par la Congrégation pour le clergé en décembre 2016 qui est un nouveau document pour la formation des futurs prêtres, les Conférences épiscopales ont été invitées, à leur tour, à en travailler une déclinaison applicable aux séminaires et lieux de formation des futurs prêtres de leur pays. Pour la France, la Commission épiscopale pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale (CEMOLEME), instance de la CEF, a été en charge de cette Ratio nationalis.

La Ratio nationalis intégrant les derniers changements a été votée par les évêques. Le texte sera prochainement disponible.