Catherine Brunet et les premières Filles de la Sagesse à La Rochelle : 300 ans d’engagement au service des plus démunis

28 Nov 2025

En mars 1715, Catherine Brunet, accompagnée de Marie Louise Trichet, posait le pied à La Rochelle pour y fonder une œuvre de miséricorde qui alliait foi et compassion. Envoyées par le Père Louis-Marie Grignion de Montfort, ces deux femmes, pionnières de la congrégation des Filles de la Sagesse, allaient marquer durablement l’histoire de la ville par leur dévouement aux pauvres et aux malades.

« Suivez dès à présent les petites règles que je vous ai données … Communiez tous les jours… Nommez-vous la Communauté des Filles de la Sagesse pour l’instruction des enfants et le soin des pauvres. » P. Louis-Marie Grignion de Montfort

Au début du XVIIIe siècle, La Rochelle, comme beaucoup d’autres villes portuaires, était confrontée à la pauvreté et aux épidémies. C’est dans ce contexte que Catherine Brunet et Marie Louise Trichet, qui sera plus tard béatifiée, ont assuré une présence dédiée aux plus démunis. Leur mission ? Soigner les malades, accueillir les pauvres, ouvrir des écoles et apporter une lumière d’espérance dans un quotidien souvent sombre. Leur travail à l’hôpital de La Rochelle devint rapidement un modèle de dévouement, où chaque geste était inspiré par la spiritualité montfortaine : une foi ancrée dans l’action et une confiance totale en la Providence.

Pour célébrer les 300 ans de la mort de Catherine Brunet, nous avons rencontré les Filles de la Sagesse d’aujourd’hui. Leur témoignage nous plonge dans l’héritage de cette figure exceptionnelle.

« N’oubliez jamais les pauvres et donnez leur la priorité » (Sœur Michèle, Fille de la Sagesse à la Rochelle – Novembre 2025)

C’est dans la chapelle de l’hôpital de La Rochelle que repose Catherine Brunet, morte d’épuisement le 14 décembre 1725, entourée de trois évêques du diocèse (Mgr de Menou, Mgr de Laval et Mgr de Champflour). Elle abrite également un trésor spirituel : son cœur, scellé dans l’un des piliers de la chapelle, symbole de son amour indéfectible pour les pauvres et les malades. C’est dans ce cadre empreint de recueillement que sera célébrée, le 14 décembre, la messe hommage marquant le tricentenaire de sa mort. Chaque semaine, les fidèles s’y rassemblent encore, le mardi à 18h, pour une messe perpétuant sa mémoire et son héritage de charité. Un rendez-vous spirituel qui unit passé et présent, et où la présence de Catherine Brunet semble toujours veiller.

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