Après 10 ans en Chine, et plusieurs années comme Supérieur général des MEP, l’évêque de La Rochelle et Saintes se réjouit de la nomination de Mgr Gilles Reithinger, qui devient le 3e évêque MEP nommé en France*. Témoignage recueilli par le service de communication du diocèse de Strasbourg.

Je suis heureux qu’un confrère MEP soit nommé évêque. C’est une fierté pour notre institut et prouve que la vie missionnaire nous prépare à être des pasteurs partout. Comme évêques, nous avons énormément de défis à relever et la vie missionnaire est une très bonne école d’écoute, de proximité, de patience, d’attention aux problèmes sociaux et d’annonce de l’Évangile.

La vie en mission est un apprentissage permanent car il faut tout apprendre : la langue, la mentalité et la culture du pays. En Asie orientale, le missionnaire apprend également à vivre dans un environnement où les chrétiens sont peu nombreux, ou persécutés, ce qui permet de ne pas être découragé face à la baisse du nombre des baptisés et de l’indifférence généralisée en France.

L’état d’esprit missionnaire nous pousse à être réactifs et dynamiques, en osant annoncer l’Évangile, non comme un acquis mais comme un élan, courageusement, et dans le respect des consciences. Personnellement, je me réjouis d’avoir baptisé des musulmans dans mon diocèse. Nous manquerions à notre mission si nous ne profitions pas de la liberté de conscience en vigueur dans notre pays pour annoncer le Christ ».

* Le premier étant Mgr Théodore-Augustin Forcade, évêque de Nevers qui accueillit et conseilla Bernadette Soubirous sur sa vocation religieuse.