Saint Pierre & Miquelon, Église Catholique de Charente-Maritime
Edito de décembre 2020 et janvier 2021: Annus mirabilis ?
2020 aura été pour beaucoup
dans le monde Annus horribilis.
2021 sera-elle Annus mirabilis ?
Le poème « annus
mirabilis » de John DRYDEN (1667) s’il commence mal, finit cependant positivement
(du moins pour les Anglais) :
But now, the Cape once doubled, fear no more;
A constant trade-wind will securely blow,
And gently lay us on the spicy shore.
Mais maintenant, le cap une fois doublé, ne craignons plus; Un alizé constant soufflera en toute sécurité, Et allongeons-nous doucement sur le rivage épicé.
De même, 2020 se termine avec l’arrivée de vaccins laissant
espérer pour 2021 la possibilité de voyager à nouveau et de nous allonger éventuellement
sur des rivages plus chauds.
Puisse le monde entier bénéficier
de ces vaccins et non pas seulement les plus riches.
La santé n’est pas un luxe et l’accès aux soins est un droit.
Les médicaments, comme les aliments, ne sont pas des denrées
commerciales pouvant être livrées en pâture aux spéculateurs.
En ce temps-là,
Jésus sortit de nouveau le long de la mer ;
toute la foule venait à lui,
et il les enseignait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée,
assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi,
beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
et beaucoup de pécheurs
vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples,
car ils étaient nombreux à le suivre.
Les scribes du groupe des pharisiens,
voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains,
disaient à ses disciples :
« Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs. »