Autour d’un noyau roman du XIIe siècle constitué par la croisée du transept, cette église à chevet plat a été considérablement modifiée au cours de la période gothique.
Les reprises de maçonnerie en sous-œuvre ont été nombreuseset complexes sur cet édifice qui illustre l’art de la sculpture médiévale du XIIe aux XV siècles.
Le chevet rectangulaire du début du XIIIe siècle est éclairé par une grande baie orientale s’inscrivant dans une triple arcade.
La nef du XIVe siècle a conservé des traces de croisées d’ogives aux fines arcatures et des petitschapiteaux à motifs végétaux. Des deux bras du transept, l’un estvoûté en berceau et l’autre, au sud, présente une croisée d’ogive du XVe siècle dépourvue de chapiteaux.
Sur la façade se superposentun portail flamboyant du XVe siècle et une baie à colonnettes dont les chapiteaux à protomés (têtes de personnages) sont à rapprocher de ceux du cœur.
Le clocher date du XVe siècle.
Les chapiteaux romans de la croisée du transept sont remarquables. On y distingue à côtés des lions, le dragon, adversaire de Saint-Georges et symbole du Mal. Une belle frise de vannerie orne les chapiteaux du pilier sud-ouest. Le stylé très anguleux de ces sculptures, en particulier les têtes de lions est unique en Saintonge. Quelques comparaisons sont possibles avec la travée sous clocher de Nieul-lès-Saintes.