Eglise de la Transfiguration à St Sauveur-d’Aunis
Contact locaux : Pierrette GIRAUD 05 46 01 92 97, Marie Joseph JUTTEAU 05 46 01 82 67 et Simone RENOUX 05 46 68 11 82
Cette église est un édifice roman constitué d’une nef à collatéraux sensiblement de même hauteur, suivie de transept à absidioles et d’une abside.
La façade initiale a fait place à une restauration du XIXe siècle, très sèche, et c’est l’autre extrémité de l’édifice avec les étagements des masses bâties (ce que constituent le clocher, sa tourelle d’escalier, les volumes arrondis des absides et absidioles) qui montre le caractère le plus séduisant.
Ceci étant, l’intérêt principal réside dans l’intérieur de l’édifice avec l’archaïsme des voûtes d’ogives des bas-côtés ou la coupole sur trompe du carré du clocher, même si les altérations dues au feu ou encore à la polychromie violente de certaines murailles en diminuent 1’agrément.
Reste qu’une série de chapiteaux remarquables, qu’ils soient à décor géométrique ou figurent des scènes avec animaux ou personnages, mérite l’examen le plus attentif.
En Aunis et Saintonge, l’hiver 1788-1798 fut caractérisé par sa longueur et sa durée. Les vignobles de la commune de Saint-Sauveur dépérissaient en raison des gelées, des vers. Des centaines d’hectares étaient plus ou moins infectés. En 1832, la population accuse le maire de négligence malgré ses observations et ses recours auprès du Préfet.
En 1834, survint, non plus sur les cultures, mais les habitants eux-mêmes, une maladie : le choléra mobu. La commune la plus touchée dans la région fut Saint-Sauveur. On fit alors vœux d’élever une chapelle dans un lieu de la commune.
On oublia la chapelle promise, quoique dans les vignes les vers reprennent leur néfaste travail. En 1848, le maire demande des secours à la préfecture. On ne pensait plus qu’à laisser les vignes à l’abandon. La terre, même si on arrachait les ceps, était impropre à cultiver le blé.
Et voilà que l’on se rappela du vœu. Le 8 juillet 1850, le conseil municipal donna son accord pour construction d’une chapelle sur le territoire de la commune, grâce à une souscription publique. Celle-ci s’étant avérée insuffisante pour la construction de l’édifice, la préfecture prit à sa charge le reste des frais. Le vœu fut ainsi réalisé. « Il a été convenu qu’à l’occasion de la destruction des vers qui ravageaient les vignes, il y a quelques années, on ferait une chapelle votive pour remercier Dieu de la cassation de ce fléau » (1849).
La chapelle fut terminée en 1854. Monseigneur Villecours, évêque de La Rochelle, vint la bénir. A l’intérieur de cette chapelle se trouve une statue de Notre-Dame d’Afrique.
Chapelle Notre-Dame des Champs (ouverte le 15 août uniquement)
Contacts locaux : Pierrette GIRAUD 05 46 01 92 97, Marie Joseph JUTTEAU 05 46 01 82 67 et Simone RENOUX 05 46 68 11 82
En Aunis et Saintonge, l’hiver 1788-1798 fut caractérisé par sa longueur et sa durée. Les vignobles de la commune de Saint-Sauveur dépérissaient en raison des gelées, des vers. Des centaines d’hectares étaient plus ou moins infectés.
En 1832, la population accuse le maire de négligence malgré ses observations et ses recours auprès du Préfet.
En 1834, survint, non plus sur les cultures, mais les habitants eux-mêmes, une maladie: le choléra mobu. La commune la plus touchée dans la région fut Saint-Sauveur. On fit alors vœux d’élever une chapelle dans un lieu de la commune.
On oublia la chapelle promise, quoique dans les vignes les vers reprennent leur néfaste travail. En 1848, le maire demande des secours à la préfecture. On ne pensait plus qu’à laisser les vignes à l’abandon. La terre, même si on arrachait les ceps, était impropre à cultiver le blé.
Et voilà que l’on se rappela du vœu. Le 8 juillet 1850, le conseil municipal donna son accord pour construction d’une chapelle sur le territoire de la commune, grâce à une souscription publique. Celle-ci s’étant avérée insuffisante pour la construction de l’édifice, la préfecture prit à sa charge le reste des frais. Le vœu fut ainsi réalisé.
«Il a été convenu qu’à l’occasion de la destruction des vers qui ravageaient les vignes, il y a quelques années, on ferait une chapelle votive pour remercier Dieu de la cassation de ce fléau» (1849).
La chapelle fut terminée en 1854. Monseigneur Villecours, évêque de La Rochelle, vint la bénir.
A l’intérieur de cette chapelle se trouve une statue de Notre-Dame d’Afrique.