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Cinquième vendredi de Carême

Le sens de l’effort un témoignage d’amour au Christ

Le texte de la semaine
« Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais un seul obtient le prix ? Courez donc de manière à le remporter. Tout athlète se prive de tout ; mais eux, c’est pour obtenir une couronne périssable, nous une impérissable. »
Saint Paul (1 Co 9, 24-25)

Le temps du Carême est synonyme d’effort.
L’Église nous invite à ponctuer ces quarante jours de petites privations ponctuelles en fournissant des efforts spirituels, physiques, matériels ou humains. Comme vous le savez, le Carême nous invite à l’effort dans trois directions : sur nous même par le jeûne, vers les autres par le partage et enfin vers Dieu par la prière, à la suite du Christ. Mais encore faut-il être dans une démarche joyeuse et volontaire pour donner tout son sens à la pratique de l’effort ! Tel le sportif – pour reprendre la comparaison de saint Paul (1 Co 9, 24-25) – qui pratique son activité physique, nous devons nous aussi être disposé à nos efforts de Carême. L’effort est un petit sacrifice libre fait par amour du Seigneur et pour le bien de notre âme. Le défunt pape Benoît XVI résumait ce propos : « Le Carême nous invite à nous “entraîner” spirituellement, notamment à travers la pratique de l’aumône, pour croître dans la charité et reconnaître Jésus lui-même dans les pauvres […] Que ce temps soit donc caractérisé par un effort personnel et communautaire d’adhésion au Christ pour que nous soyons des témoins de son amour. »
Belle semaine de Carême !
François-Xavier de Boissoudy

« J’ai tant à me retrouver. Il me semble qu’il est plus facile de naître que de se transformer. »
Rainer Maria Rilke