Beau Mois de Marie !
Que Notre Dame vous bénisse !
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Textes ci-dessous tirés du livret “31 prières à Notre Dame”
Mois de Mai, mois de Marie !
31 jours, 31 prières à Notre-Dame
+ Historique : On se souvient qu’au XIII° siècle, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et le mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l’époque des fleurs, l’habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge. En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé “Le mois de mai spirituel”, alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le moi de mai où il réunissait les enfants autour de l’autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps.
Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l’honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain (pour cela vous pouvez utiliser la liste des bonnes résolutions).
Cette dévotion mariale s’est perpétuée de part le monde jusqu’à aujourd’hui. Alors en ce mois de Mai, comme les enfants du moyen âge, offrons des fleurs et des prières à Marie !
*En cette année 2024 offrons un bouquet de 31 fleurs pour Marie !
Les 7 premiers jours de Mai nous vous invitons à faire mémoire des 7 joies de Marie. Puis chaque jour de nouvelles prières de saints amoureux de Marie, apporteront de nouvelles fleurs à notre Maman du Ciel.
Ajoutez chaque jour : Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie et un petit chant à Marie de votre choix.
CHAQUE JOUR UNE NOUVELLE PRIERE
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1er Mai : fête de St Joseph travailleur
L’Annonciation
Ô Vierge, temple de la Trinité, le Dieu de bonté et de miséricorde ayant vu votre humilité et votre pureté, vous envoie un messager pour vous apprendre qu’il veut naître de vous. L’Ange vous salue ; vous demandez comment s’opérera la merveille, l’Ange vous l’explique ; vous consentez, et aussitôt le Roi de gloire s’incarne en vous.
Par cette allégresse, ô Marie , nous vous en prions, apprenez-moi que Jésus demeure en moi par la sainte communion comme il a demeuré jadis dans votre sein.
2 Mai
La Nativité
Votre seconde joie est lorsque vous enfantez le Soleil, vous étoile ; le rayon lumineux, vous semblable à la lune. Cet enfantement vous laisse vierge. Comme la fleur ne perd pas son éclat en envoyant ses parfums autour d’elle, ainsi votre virginité ne perd rien de son éclat au moment où le Créateur daigne naître de vous.
Par cette allégresse, ô Marie, soyez pour nous la voie droite qui conduit à votre Fils
3 Mai
L’Adoration des Mages
Une étoile vous annonce votre troisième joie; cette étoile que vous voyez s’arrêter au-dessus de votre Fils, au moment où les mages l’adorent et lui présentent la richesse variée des biens de la terre. En cette offrande, l’étoile rappelle l’unité, les trois rois la trinité, l’or la pureté de l’âme, la myrrhe la chasteté des sens, l’encens les vœux de l’adoration.
Par cette allégresse, ô Marie, rendez-nous féconds en vertus.
4 Mai
La Résurrection
La quatrième joie vous est donnée, ô Vierge, au moment où le Christ ressuscite d’entre les morts, le troisième jour. Par ce mystère, la foi se fortifie, l’espérance renaît, la mort est chassée. L’ennemi est vaincu; l’homme captif est délivré.
Par cette allégresse, ô Marie, priez pour nous afin que nous comptions, après le labeur de cette vie, parmi les habitants du ciel.
5 Mai
L’Ascension
Votre cinquième joie fut, ô Vierge, lorsque vous vîtes votre Fils monter au ciel. La gloire dont il était environné vous révélait alors plus que jamais que celui dont vous étiez la mère était votre propre Créateur. En montant ainsi dans les cieux, il nous montre la voie par où l’homme s’élève aux palais célestes.
Par cette allégresse, ô Marie, intercédez pour que nous montions au ciel, où nous jouirons avec vous et avec votre Fils, du bonheur éternel.
6 Mai
La Pentecôte
En descendant des cieux sous la forme des langues de feu, pour fortifier, protéger, remplir, purifier et enflammer les apôtres, l’Esprit Saint vient, ô Marie toute pure, guérir l’homme blessé par le péché originel.
Par cette allégresse, ô Marie, priez votre Fils afin qu’Il daigne effacer nos péchés en vu du jour du jugement
7 Mai
L’Assomption
Le Christ vous donna votre septième joie lorsqu’il vous appela de ce monde au séjour céleste, et vous éleva sur le trône où vous recevez des honneurs incomparables.
Par cette allégresse, ô Marie, faites-nous sentir les effets de votre tendresse ; gardez-nous du péché et conduisez-nous aux éternelles allégresses.
8 Mai
Prière de saint Bernard
Saint Bernard de Clairvaux : vie, œuvres, prières
Sans foi profonde et sans prière le raisonnement sur les mystères de Dieu ne vaut pas grand-chose affirme Bernard, pourtant intellectuel brillant, théologien et docteur de l’Eglise en même temps que moine réformateur de la vie religieuse de son temps. Il fondera l’abbaye de Clairvaux et jusqu’à 72 monastères à travers l’Europe. Bernard a un tempérament entier et mystique. Il prône une religion faite d’élan du cœur plus que de préceptes moraux. Il ne doute pas que l’on parvient à Jésus par Marie et souligne la place privilégiée de la Vierge dans l’économie du Salut. Bernard, surnommé ‘la conscience de son temps’ grâce à son grand discernement, est avant tout un homme de cœur !
Qui que tu sois,
lorsque les tentations se lèvent en tempête,
lorsque les épreuves te brisent,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Si l’orgueil, l’ambition, l’envie,
menacent de te submerger de leur flot,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Si la colère, l’avarice, la luxure,
ébranlent le frêle esquif de ton âme,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Si confondu et effrayé de l’énormité des crimes
qui chargent ta conscience,
tu te sens près de sombrer dans le désespoir,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Dans les périls, dans les angoisses, dans le doute,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Que jamais son nom ne s’éloigne de tes lèvres, ni de ton coeur.
9 Mai
Prière de Ste Catherine de Sienne
Catherine Benincasa est née à Sienne en Italie, le 25 mars 1347, jour de l’Annonciation et dimanche des Rameaux. Catherine est l’avant-dernière d’une famille de 25 enfants. Son père est teinturier et sa mère tient la maison qui existe toujours à Sienne. Dès sa plus tendre enfance, Catherine développe une vie mystique.
Toute sa vie, Catherine reçut une abondance de grâces mystiques. En 1368, au cours d’une vision, Catherine se vit présentée à Jésus par la Vierge, le Christ lui donna un anneau splendide, en lui disant: « Moi, ton créateur et sauveur, je t’épouse dans la foi, que tu conserveras toujours pure jusqu’à ce que tu célèbres avec moi tes noces éternelles ». Un autre épisode de la vie mystique de Catherine est l’échange du cœur. Le Seigneur lui apparut tenant dans la main un cœur humain rouge resplendissant, il lui ouvrit la poitrine, l’y introduisit et lui dit: « Ma très chère petite fille, de même qu’un jour j’ai pris le cœur que tu m’offrais, voici à présent que je te donne le mien, et désormais, il prendra la place qu’occupait le tien ». Toute la vie de Catherine était un miracle, elle reçut les stigmates, avait le « don des larmes » et plusieurs fois l’hostie s’envola des mains du prêtre pour venir directement vers Catherine. La jeune femme termina sa vie à Rome et mourut à 33 ans, le 29 avril 1380. Sainte Catherine de Sienne est fêtée le jour de sa naissance au Ciel, le 29 avril.
O Marie, Temple de la Trinité, O Marie, porteuse de feu, Marie, distributrice de miséricorde, Marie, qui as fait germer le fruit divin !…
O Marie, mer tranquille, distributrice de paix, Marie, terre féconde. Tu es l’arbre nouveau qui a porté la fleur odorante du Verbe, Fils unique de Dieu.
En toi, terre féconde, fut semé le Verbe. Tu es à la fois la terre et l’arbre.
O Marie, bénie sois-tu à jamais entre toutes les femmes, car en ce jour tu nous a donné le pain de ta farine : la divinité a été unie et pétrie avec l’humanité, si fortement que rien désormais, ni la mort, ni nos ingratitudes, ne pourra rompre l’union.
10 Mai
Prière de St Cyril d’Alexandrie
Évêque chrétien et docteur de l’Église, neveu de l’évêque Théophile d’Alexandrie. Après des études classiques et théologiques, Cyril mena peut-être pendant un certain temps la vie monastique, puis devint clerc. Son oncle l’amena en 403 à Constantinople au concile du Chêne, qui déposa Jean Chrysostome. À la mort de Théophile, en 412, Cyril fut élu au siège d’Alexandrie et il le conserva jusqu’à sa mort en 444
Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
trésor vénéré de tout l’univers,
lumière qui ne s’éteint pas,
toi de qui est né le soleil de la justice,
sceptre de la vérité, temple indestructible.
11 Mai
Prière de St Ephrem
Remplis ma bouche, ô Marie,
de la grâce de ta douceur.
Éclaire mon intelligence,
toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.
Alors ma langue et mes lèvres
chanteront allègrement tes louanges
et plus particulièrement
la salutation angélique,
annonciatrice du salut du monde,
remède et protection de tous les hommes.
Daigne donc accepter que moi,
ton petit serviteur,
je te loue et te dise
et redise doucement :
“Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces.”
12 Mai
Prière de Saint François de Salles
1610 : François Sales remet le Traité sur l’amour de Dieu aux sœurs de l’Ordre de la Visitation (Jeanne de Chantal, Jaqueline Favre, et Jeanne-Charlotte de Bréchard).
Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible.
Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre.
Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.
Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’elle est ma mère et qu’elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d’avoir et de pouvoir.
Si vous n’étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m’assister ; mais hélas, n’étant pas ma mère, elle ne m’aime pas.
Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ?
Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l’honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l’humilité.
Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.
13 Mai
Prière de St Louis-Marie Grignion de Montfort
Louis-Marie Grignion de Montfort est un prêtre catholique français, né le 31 janvier 1673 à Montfort-la-Cane en province de Bretagne (aujourd’hui Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine) et qui est mort le 28 avril 1716 à Saint-Laurent-sur-Sèvre en province du Poitou) (de nos jours dans le département de la Vendée)
Le 28 avril, l’Église universelle célèbre la fête de Louis-Marie de Monfort, un saint du XVIIe siècle vénéré pour son intense dévotion à la Bienheureuse Vierge Marie.
Saint Louis-Marie est peut-être plus connu pour sa prière de confiance à Notre-Dame, « Totus Tuus ego sum », qui signifie « Je suis tout à toi ». Le regretté pape Jean-Paul II a pris l’expression « Totus Tuus » comme devise épiscopale.
Né à Montfort, en Bretagne, le 31 janvier 1673, saint Louis-Marie possédait une forte dévotion au Saint-Sacrement dès son enfance et était également intimement dévoué à la Sainte Vierge, notamment à travers le Rosaire. Il prit le nom de Marie à sa confirmation
Saint Louis-Marie a découvert son grand don pour la prédication à l’âge de 32 ans et s’y est engagé pour le reste de sa vie.
Il fut même empoisonné par les jansénistes à La Rochelle, mais survécut, bien qu’il ait souffert de problèmes de santé par la suite.
Je vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité
14 Mai
Prière de Saint Maximilien Marie Kolbe
Maximilien Kolbe (Rajmund Kolbe à l’état civil), né le 8 janvier 1894 à Zduńska Wola et mort le 14 août 1941 à Auschwitz, est un frère franciscain conventuel polonais, prêtre, fondateur de l’association de fidèles « Mission de l’Immaculée » et du monastère de Niepokalanów
La basilique Marie-Immaculée-de-Toutes-les-Grâces (en), à Niepokalanów.
Canonisé en 1982 par le pape Jean-Paul II, il est vénéré dans l’Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et liturgiquement commémoré le 14 août
Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi N… pauvre pécheur. Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.
Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La Femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ».
Qu’en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus.
Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.
15 Mai
Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur :
Il s’est penché sur son humble servante ;
Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
Sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
Il se souvient de son amour.
De la promesse faite à nos pères,
En faveur d’Abraham et de sa race à jamais.
Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit,
Pour les siècles des siècles. Amen.
16 Mai
Ave Maria Stella
Salut, Étoile de la mer,
Sainte Mère de Dieu,
Toi, toujours vierge,
bienheureuse porte du ciel…
Brise les chaînes des pécheurs,
rends la lumière aux aveugles,
délivre-nous de nos misères,
obtiens pour nous les vrais biens.
Montre-nous que tu es mère,
et que le Christ par toi accueille nos prières
lui qui, né pour nous,
accepta d’être ton fils.
Vierge sans pareille
et douce entre toutes,
obtiens le pardon de nos fautes,
rends nos cœurs humbles et purs.
Accorde-nous une vie sainte,
rends sûre notre route
pour que, contemplant Jésus,
nous partagions sans fin ta joie.
17 Mai : Prière de Marthe Robin
Naissance | 13 mars 1902 Châteauneuf-de-Galaure (Drôme, France) |
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Décès | 6 février 1981 (à 78 ans) Châteauneuf-de-Galaure |
Nom de naissance | Marthe Louise Robin |
Nationalité | française |
Activités | Mystique, religieuse |
Ordre religieux | Foyers de charité |
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Étape de canonisation | Vénérable |
Ô Mère Bien-Aimée,
vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l’amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité
veut bien recueillir .
tournez vers nous vos regards miséricordieux,
attirez-nous dans vos clartés,
inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la lumière de l’Amour,
emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix,
ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ;
mais que chaque minute nous emporte plus avant
dans les profondeurs de l’auguste Mystère,
jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine,
verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.
Amen.
18 Mai
Prière de Paul Claudel
Paul Claudel, né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), et mort le 23 février 1955 à Paris, est un dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, membre de l’Académie française. Il est le frère de la sculptrice Camille Claudel, le gendre de l’architecte Louis Sainte-Marie Perrin, et le beau-père du diplomate Jacques-Camille Paris.
Claudel a étudié le droit et la philosophie avant de se tourner vers l’écriture. Ses premiers poèmes ont été publiés en 1890, et en 1893, il a écrit sa première pièce de théâtre à succès La Ville.
Il a également travaillé comme diplomate pour le gouvernement français, ce qui l’a amené à voyager dans de nombreux pays, dont la Chine, où il a écrit une série de poèmes inspirés par sa rencontre avec la culture chinoise.
En plus de ses poèmes, Claudel a écrit de nombreux drames, dont Le Soulier de satin et L’Annonce faite à Marie. Ses œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues et ont été jouées dans le monde entier.
L’auteur clé de sa conversion catholique est Arthur Rimbaud, qu’il découvrira peu avant l’évènement de décembre 1886 – à la fois par Les Illuminations mais surtout Une saison en enfer – et qui changera, comme il l’a souvent raconté, le cours de sa vie16. L’influence de celui qu’il a appelé, dans un article fameux, le « mystique à l’état sauvage » est notamment manifeste dans Tête d’or, l’une de ses premières pièces de théâtre.
Parmi ses principales influences littéraires, il faut citer Mallarmé dont il fut l’un des plus jeunes disciples17.
Il est midi. Je vois l’église ouverte, il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens, seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Etre à vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le coeur chanter dans son propre langage.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu’on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
la femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son bonheur premier
et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale, intacte ineffablement.
Parce que vous êtes la mère de Jésus-Christ,
qui est la vérité entre vos bras,
et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,
dont le regard trouve le coeur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées…
Parce qu’il est midi,
parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
parce que vous êtes là pour toujours,
simplement parce que vous êtes Marie,
simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ,
soyez remerciée !
19 Mai
Sainte Marie, Mère de Dieu,
garde-moi un coeur d’enfant,
pur et transparent comme une source;
obtiens-moi un coeur simple,
qui ne savoure pas les tristesses;
un coeur magnifique à se donner,
tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux
qui n’oublie aucun bienfait
et ne tienne rancune d’aucun mal.
Fais-moi un coeur doux et humble,
aimant sans demander de retour,
joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant ton divin Fils;
un coeur grand et indomptable,
qu’aucune ingratitude ne ferme,
qu’aucune indifférence ne lasse;
un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour
et dont la plaie ne guérisse qu’au Ciel.
Ainsi soit-il.
20 Mai
Prière de Charles Peguy
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans (Loiret) et mort pour la France le premier jour de la première bataille de l’Ourcq, le 5 septembre 1914 à Villeroy (Seine-et-Marne), est un écrivain, poète, essayiste et officier de réserve français.
C’est aussi un intellectuel engagé : après avoir été militant socialiste libertaire2, anticlérical, puis dreyfusard au cours de ses études, il se rapproche à partir de 1908 du catholicisme3 ; il reste connu pour sa poésie et ses essais, notamment Notre Jeunesse (1910) ou L’Argent (1913), où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de l’âge moderneNote 2, où toutes les antiques vertus se sont altérées. Le noyau central de toute son œuvre réside dans une profonde foi chrétienne qui ne se satisfaisait pas des conventions sociales de son époque.
Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas.
Alors il faut prendre son courage à deux mains.
Et s’adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
Être hardi. Une fois.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment belle.
Parce qu’aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler de l’autorité d’une mère.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment pure.
Parce qu’aussi elle est infiniment douce.
À celle qui est infiniment riche.
Parce qu’aussi elle est infiniment pauvre.
À celle qui est infiniment grande.
Parce qu’aussi elle est infiniment petite.
Infiniment humble.
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est Marie.
Parce qu’elle est pleine de grâce.
À celle qui est pleine de grâce.
Parce qu’elle est avec nous.
À celle qui est avec nous.
Parce que le Seigneur est avec elle.
A DEMAIN pour une nouvelle prière………….