une foi incarnée
| « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » [.] lui parlait du sanctuaire de son corps. Jésus fait un lien entre le Temple de Jérusalem et son propre corps. ************************ |
| Jésus fait un parallèle entre le sanctuaire sacré qu’était le temple de Jérusalem, lieu symbolique de l’inhabitation de Dieu et son propre corps. Ce faisant, Jésus nous engage à sa suite à faire l’expérience ineffable de l’inhabitation de l’esprit divin en nous, et à voir nos corps, le corps de toute personne humaine comme un sanctuaire sacré. La foi n’est pas qu’une réalité immatérielle qui pourrait nous conduire à faire abstraction de nos corps de chair et des réalités sensibles. 1Co6,19-20 ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu? [.] Glorifiez donc Dieu dans votre corps. L’humain est un tout, ce que l’on décrit généralement par le triptyque corps -âme -esprit. Notre foi est incarnée car nous croyons au Dieu qui s’est lui-même incarné. ————————- |
| Le mépris du corps de même que l’abandon de toute volonté aux désirs du corps sont 2 grands symptômes d’une foi défaillante en l’Incarnation divine. ************************* |
| Cette lecture individuelle de l’inhabitation sacrée de nos corps par Dieu peut aussi laisser place à une lecture collective ou ecclésiale puisqu’aussi ensembles nous sommes comme un Corps, le Corps du Christ. 1Co12 vous êtes, vous, le corps du Christ, et membres chacun pour sa part. Et Co1.18 (le Christ) est aussi la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise La foi en Jésus est inséparable de la foi en son corps qui est l’Eglise. Notre foi est incarnée car nous croyons au Dieu qui s’est lui-même incarné. ————————- |
| Là encore certains discours ou comportements sont les symptômes d’une foi défaillante en l’Incarnation divine : – « Jésus oui, l’Eglise non » : foi individualiste, intemporelle, désincarnée – Parler de l’Eglise comme extérieure à nous-mêmes *********************** |
| Notre foi est incarnée car nous croyons au Dieu qui s’est lui-même incarné. Source de vie et instrument de joie, la chair est aussi inévitablement un lieu de limitations et de souffrance ; ceci est vrai tant de nos corps de chair que de notre corps ecclésial. Jésus « fit un fouet avec des cordes » Nous sommes des saints encore en voie de sanctification et notre Eglise est sainte mais encore pécheresse. Avec l’aide du Dieu, nous avons toujours à purifier notre vie selon la chair de même que notre corps ecclésial. Il en va de la vérité de notre foi. Notre foi est incarnée car nous croyons au Dieu qui s’est lui-même incarné. |