laisser-faire
| laissez-vous réconcilier avec Dieu dit Paul aux Corinthiens comme à nous aujourd’hui. laissez-vous réconcilier avec Dieu *********** |
| laissez-vous réconcilier avec Dieu et non pas réconciliez-vous avec Dieu comme si la démarche était symétrique voire même à notre initiative. Or la réconciliation n’est ni de notre fait ni même en notre pouvoir : c’est Dieu et Dieu seul qui veut et peut nous réconcilier avec Lui et qui l’a déjà fait en JC. 2Co5.18 tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ ————– |
| Les efforts de Carême : aumône, prière ou jeûne ne sont pas fait pour influencer Dieu et ne servent pas à monnayer notre salut ou à corrompre son amour. ************ |
| laissez-vous réconcilier avec Dieu Il s’agit de se laisser faire, de laisser Dieu faire son œuvre de réconciliation en nous. Mais se « laisser faire » n’a rien d’un « laisser aller », d’une passivité paresseuse. « laisser faire » Dieu en nous est un vrai combat spirituel, un difficile travail sur soi pour nous abandonner à la grâce et laisser notre volonté devenir la sienne. Le laisser faire ultime de Jésus à la volonté de son Père est décrit à Gethsémani comme un dur combat, une agonie. Lc 22,42 que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse ! Cela ne signifie pas pour autant que notre Carême devrait être aussi une agonie : le combat, Jésus l’a déjà mené et gagné pour nous. Notre « laisser faire » porte ainsi déjà en Lui la victoire ; notre Carême annonce déjà la Pâques. ———- |
| Nos efforts de Carême : aumône, prière et jeûne sont de simples outils de détachement et d’abandon à la grâce de Dieu. Ils n’agissent pas sur Dieu mais sur nous. ********** |
| laissez-vous réconcilier avec Dieu 40 jours nous sont donnés chaque année pour nous rappeler la grâce de Dieu et nous préparer à la recevoir renouvelés à Pâques. Laissons-nous faire ! laissons Dieu faire ! Mon Père, Je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre, mon Dieu. d’après St Charles de Foucauld |