Nos églises

Les églises de la paroisse Saint-Bernard en Aunis


Anais Saint-Pierre
Votre contact local : Marie Madeleine GRELIER  05 46 68 20 57

Benon : Eglise Notre-Dame
Vos contacts locaux : Rosette BRETAUD 05 46 01 65 25 et Marie-Claude DUBAN-CHAUVEAU 05 46 35 45 62

Au XIIe siècle, Etienne, prêtre de Benon, fit construire l’église à l’emplacement de la chapelle Saint-Pierre, et des maisons destinées à succéder aux huttes occupées par des habitants du village, aidé par le seigneur Ansculphe, abbé de Saint-Jean-d’Angély. Le bâtiment, par sa simplicité et le caractère de ses voûtes, rappelait le style roman, inspiré par la présence de Saint-Bernard, à l’abbaye de la Grâce de Dieu.

L’église fut complètement dévastée au cours des siècles (peste, guerres de cent-ans et de religion, révolution…).

Mais, après l’éloignement des périodes troublées et les réparations effectuées, il a été procédé à son aménagement à savoir, un nouveau retable, bel ouvrage classé avec un tabernacle en bois sculpté et la nef pouvant recevoir 144 places assises.

Bouhet : Eglise Saint-Laurent
Vos contacts locaux:  Suzette DRAPPEAU 05 46 68 20 98  et  Pierre-Yves MERCKEL 06 62 27 98 07

L’église Saint-Laurent de Bouhet était le prieuré clunisien dépendant de l’abbaye Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers. L’église romane du XIIe siècle fut terriblement mutilée au cours des guerres de religion. Elle ne comprend pratiquement plus aujourd’hui que le chœur et l’absidiole sud qui est transformé en sacristie.

Au nord, l’arcade d’entrée de l’absidiole disparue existe et des fouilles ont mis au jour les substructions du bras de transept et du collatéral attenants. Le croisillon sud possédait une vraie façade tripartite que révèle un dessin ancien. Il n’en subsiste plus qu’un fragment.

Le chœur comprend une travée droite suivie d’une abside à cinq baies couverte d’un cul de four. Les fenêtres du côté sud sont plus ornées que les autres. Les archivoltes présentent des motifs géométriques variés. Les chapiteaux montrent entrelacs, palmettes, oiseaux affrontés, sirènes et poissons.

A l’intérieur, on remarque sur d’autres chapiteaux des personnages enroulés par des démons ou des griffons se retournant pour se mordre les pattes, témoins de la verve narrative des imagiers romans.
Malgré ses mutilations, l’abside romane de Bouhet est la plus belle de l’Aunis. Elle date de la seconde moitié du XIIe siècle.

Courçon : Eglise Notre-Dame.
Vos contacts locaux : Claudette POUVREAU  05 46 01 63 89, Francette SARAZIN 05 46 01 62 11

Quand on regarde l’église Notre-Dame de Courçon, ce qui frappe tout d’abord, c’est son aspect d’église fortifiée. Ce n’est qu’une apparence. A la différence de celle d’Esnandes par exemple, elle n’a pas de chemin de ronde. Les créneaux et les mâchicoulis du clocher ne sont que des ornements: tout cela date du début du XXe siècle. Avec ses allures d’église fortifiée, le bâtiment est essentiellement roman.

Il existait une église avant l’an 1000, mais les causes de sa ruine sont imprécises. L’église actuelle fut bâtie à la fin du XIe siècle, en l’an 1091, pour se défendre contre les Normands.

Autrefois, comme dans la majorité des communes rurales, le cimetière entourait l’église. En 1808, par décision municipale, celui-ci ne devait plus servir aux inhumations. En 1816, un terrain fut acheté plus au nord pour servir de cimetière aux communes de Courçon et de Saint-Martin de Villeneuve (ancien nom de La Grève-sur-Mignon). Cette dernière décidera en 1907 d’avoir son propre cimetière et de ne plus utiliser celui de Courçon.

Cram-chaban : Eglise Saint-Pierre
Votre contact local :  prenez-contact avec la paroisse 05.46.01.80.40

Ferrières : Eglise Saint-Marie-Madeleine
Vos contacts locaux : Nicole NEVEUX 05 46 01 83 37 et Odile JORIS 05 46 68 23 49

Le Gué d’Alléré : Eglise Saint-André
Votre contact local : prenez-contact avec la paroisse 05.46.01.80.40

La Grève sur le Mignon : Eglise Saint-Martin
Vos contacts locaux : Serge TURNIER  05 46 01 68 33 et Annick N DENGA 06 50 50 56 01

La Laigne : Eglise Saint-Gérard.

Église romane: ancien prieuré Saint-Gérard.
Cloche en bronze de 1772 alors propriété de Messire Claude Vincent Bernezay, curé de La Laigne.
Vos contacts locaux : Anne Marie LACUSKA 05 46 51 06 97 et  Jacqueline PINEAUD 05 46 50 69 64

La Ronde : Eglise Saint-Pierre
Vos contacts locaux : Claudie PICHOT 05 46 28 40 23 et Léa LORION 06 33 01 34 23

Nuaillé d’Aunis : Eglise Saint-Martin
Vos contacts locaux : Catherine et Jean Pierre GELOT 05 46 01 97 21, Véronique LONGEFAY 06 74 58 57 37

St Cyr du Doret
Vos contacts locaux : Gislaine GOT 06 09 42 04 43 et Arlette LANGLES 05 46 01 84 94

St Jean de Liversay : Eglise Saint-Jean-Baptiste
Vos contacts locaux : Raymond MANIFET 09 75 30 69 98, Lucette MASSE 05 46 01 90 09 et Gisèle ROUX 05 46 01 87 99

St Sauveur d’Aunis
Vos contacts locaux : Pierrette GIRAUD 05 46 01 92 97, Marie Joseph JUTTEAU 05 46 01 82 67 et Simone RENOUX  05 46 68 11 82

A l’abbaye de Noaille en Poitou, par Guillaume, comte du Poitou, duc d’Aquitaine en 979. Les calamités les plus fréquentes nous apportent dès maintenant la preuve certaine de la fin du monde.
A notre époque, tout homme s’abandonne à sa fantaisie, alors qu’il lui conviendrait de disposer de ses biens de façon à mériter plus tard la vie éternelle. Et c’est ainsi que moi, Guillaume, Comte de la Cité de Poitiers et duc d’Aquitaine, j’ai conclu de mes réflexions sur la crainte de Dieu et sur la rétribution éternelle, qu’aux justes est attribuée la récompense.

Aux méchants la damnation et surtout que ceux-là reçoivent la vie éternelle qui font bon usage de leurs biens personnels. Et je souhaite du fond du cœur que la miséricorde du seigneur au dernier jour du jugement daigne m’accorder son pardon.

C’est pourquoi (je donne) mon alleu seigneurial situé dans le pays d’Aunis, dans le village appelé Ligoure, avec l’église érigée en l’honneur du sauveur, Jésus Christ, Notre Seigneur, les terres, les prés, les bois et la forêt appelée Corneto ; et je donne ailleurs, dans le village appelé Rioux, l’église consacrée à Sainte-Marie, mère de Dieu, Vierge, et deux moulins dans ce même village, et dans un autre lieu dans le village de Vouhé, deux moulins.

Et l’alleu est ainsi circonscrit : de face et sur un côté par le domaine de Burciaco jusqu’à la route du roi, puis par cette route du roi le long des « Planches » appelées Alerias jusqu’au marais et le village de Rioux avec la forêt, et ainsi se trouve divisée la terre de Dothoealdo jusqu’au lieu appelé Aedorus. Sur un troisième côté, il est limité à travers les marais jusqu’aux maisons Raynaldo.

Tous ces biens susnommés, je les accorde et les dons irrévocablement à la fois pour le salut de mon âme et celui de mon père et de ma mère à la congrégation du monastère de la Sainte Mère de Dieu, Marie toujours vierge, construit en l’honneur du bienheureux Cylaire et de Saint-Julien, confesseur du Christ, et que dirige on le sait, le seigneur Foulques, abbé, sous le gouvernement duquel les moines apprennent à servir Dieu. Et par cette lettre de cession, je vous délègue mon autorité afin que vous ayez tout pouvoir sur ces biens sans que personne y puisse trouver à redire.

Et cela, il nous a plu, à moi, à mon fils Guillaume ainsi qu’à mon épouse, dame Emma, de l’indiquer de façon que si quelqu’un cherchait à annuler cette donation par quelques calomnies, s’il ne s’en corrige pas et continue d’être de mauvaise foi, qu’il subisse en premier lieu la colère du Dieu tout puissant, et qu’il soit éloigné de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint-Pierre, chef des apôtres et de tous les Apôtres de Saint-Etienne et du Chœur des Martyrs et aussi des bienheureux Confesseurs Hilaire pontife et Junien, notre vénérable seigneur, qu’il soit écarté de tous les Saints de Dieu et de la communauté des Anges, qu’il soit précipité dans le feu de la Géhenne, et reste longtemps crucifié dans les flammes avec Dathan Chore et Abiron que la terre a englouti vivante pour finir que le démon garde son âme dans les prisons de l’enfer en compagnie des esprits immondes et qu’il demeure sans fin avec eux dans les ténèbres et l’ombre de la mort.
Puisse cette cession par lettre, Dieu aidant, durer à tout jamais avec les précisions qu’elle comporte.
Donné au mois de janvier, la seconde année du Roi Robert.

Saint-Sauveur d’Aunis : Eglise de la Transfiguration

Cette église est un édifice roman constitué d’une nef à collatéraux sensiblement de même hauteur, suivie de transept à absidioles et d’une abside.
La façade initiale a fait place à une restauration du XIXe siècle, très sèche, et c’est l’autre extrémité de l’édifice avec les étagements des masses bâties (ce que constituent le clocher, sa tourelle d’escalier, les volumes arrondis des absides et absidioles) qui montre le caractère le plus séduisant.
Ceci étant, l’intérêt principal réside dans l’intérieur de l’édifice avec l’archaïsme des voûtes d’ogives des bas-côtés ou la coupole sur trompe du carré du clocher, même si les altérations dues au feu ou encore à la polychromie violente de certaines murailles en diminuent 1’agrément.
Reste qu’une série de chapiteaux remarquables, qu’ils soient à décor géométrique ou figurent des scènes avec animaux ou personnages, mérite l’examen le plus attentif.

En Aunis et Saintonge, l’hiver 1788-1798 fut caractérisé par sa longueur et sa durée. Les vignobles de la commune de Saint-Sauveur dépérissaient en raison des gelées, des vers. Des centaines d’hectares étaient plus ou moins infectés. En 1832, la population accuse le maire de négligence malgré ses observations et ses recours auprès du Préfet.
En 1834, survint, non plus sur les cultures, mais les habitants eux-mêmes, une maladie : le choléra mobu. La commune la plus touchée dans la région fut Saint-Sauveur.  On fit alors vœux d’élever une chapelle dans un lieu de la commune.
On oublia la chapelle promise, quoique dans les vignes les vers reprennent leur néfaste travail. En 1848, le maire demande des secours à la préfecture. On ne pensait plus qu’à laisser les vignes à l’abandon. La terre, même si on arrachait les ceps, était impropre à cultiver le blé.
Et voilà que l’on se rappela du vœu. Le 8 juillet 1850, le conseil municipal donna son accord pour construction d’une chapelle sur le territoire de la commune, grâce à une souscription publique. Celle-ci s’étant avérée insuffisante pour la construction de l’édifice, la préfecture prit à sa charge le reste des frais. Le vœu fut ainsi réalisé. « Il a été convenu qu’à l’occasion de la destruction des vers qui ravageaient les vignes, il y a quelques années, on ferait une chapelle votive pour remercier Dieu de la cassation de ce fléau » (1849).
La chapelle fut terminée en 1854. Monseigneur Villecours, évêque de La Rochelle, vint la bénir. A l’intérieur de cette chapelle se trouve une statue de Notre-Dame d’Afrique.

Taugon : Eglise Saint-Jean
Vos contacts locaux : Henriette RICHARD 05 46 27 11 89, Claudette GENAUZEAU  05 46 27 86 55 et Monique GUILEMANT 05 46 27 52 04