Saint Martial de Mirambeau

Eglise de Saint Martial de Mirambeau

Relais Paroissial

Danielle Fumé 24 Le Breuil 17150 St Martial de Mirambeau

Tel: 05.46.70.68.86

Mairie – Saint-Martial-de-Mirambeau

Adresse

10 rue du Bourg
17150 Saint-Martial-de-Mirambeau

Horaires d’ouverture

Du Mardi au Jeudi : de 09h00 à 13h00

Le Vendredi : de 13h00 à 17h00

Tél : 05 46 49 67 40

Courriel : st.martial.de.mirambeau@mairie17.com

Histoire

Cette paroisse porte le nom d’un saint bien célèbre dans nos contrées, qu’il a parcouru à pied, le bâton pastoral à la main, dès le Ier siècle de l’ère chrétienne, et qui fût proclamé et maintenu l’apôtre d’Aquitaine, suivant la bulle du pape Clément VI, et le décret de S.S.Pie IX, du 18 mai 1854, après mûr examen et décision de la sacrée congrégation des rites. Primitivement l’église de Saint-Martial fut de petite dimension, et forma une croix avec ciborium au centre. La chapelle du côté droit, dite de Piguenit, avait été remplacée par la sacristie, abandonnée à sont tour à cause de l’humidité, depuis l’érection d’une nouvelle sacristie du côté gauche de l’église. L’ancienne chapelle du côté de l’épître, semble indiquée encore présentement par l’ouverture d’un cintre dans le mur extérieur qui regarde Mirambeau. Au XVème siècle, on ajouta à ces constructions du XIIème siècle, un choeur et un sanctuaire avec deux travées de voûtes à ogives, et nervures prismatiques d’un très joli effet; elles reposent sur des colonnettes groupées à l’instar des conceptions du XIVème siècle, avec chapiteaux élégants, unis ou ornés de feuilles. Le portail fut refait aussi dans le style de la troisième période ogivale, et surmonté d’une croix ornée de feuilles et de crosses végétales, que le temps et surtout la main des hommes ont bien altérées. Un ossuaire à voûte givale, avec nervures (circonstance fort rare), existe sous le sanctuaire; on ne peut y pénétrer aisément à cause des ossements et de la masse de terre qui l’obstruent en ce moment.

Le clocher, de forme carrée, semble avoir été reconstruit à son sommet et à partir de la toiture de l’église, vers le XVIIème siècle. On y a employé le grand appareil. Une arcature régnant sur toutes les faces de la tour, et posant sur des pilastres unis, aura sans doute reproduit, sous un ciseau plus moderne, le plan primitif de cette construction. Sous le clocher, se voit encore l’antique coupole voûtée en cul de four et qui repose sur deux énormes arcs doubleaux. Les groupes de colonnes ont été taillés au ciseau et de manière à former un cône renversé de 80 à 90 centimètre de long; le reste affecte la forme de pilastres carrés, dépourvus d’ornements.

La cloche, du poids de 350 à 400 kilogrammes, porte l’inscription suivante:

AD MAJOREM DEI GLORIAM ET IN HONOREM

 BEATE MARIAE VIRGINIS ANNO DOMINI 1806

AMPOULANCE + FECIT

 Cette cloche, par suite d’une fêlure, a du être refondue en 1857.

 L’avancement marqué des deux pilastres de la coupole ont permis d’ériger de chaque côté une petite chapelle. Celle de droite est dédiée à N.-D., et celle de gauche au patron saint Martial, qui s’y trouve représenté en habits pontificaux.

A l’entrée de l’église, et au fond de la tribune nouvellement érigée, on voit un tableau de saint Antoine, peint à l’huile, et qui ne manque pas d’un certain mérite artistique; une assomption, qui a bien moins de valeur, fait le pendant de la première toile.

Dans le cimetière, qui s’étend autour de l’église, on trouve une croix ornée, du XVème siècle, mais dont le haut a été malheureusement brisé.

Il existe à Saint Martial, une confrérie de jeunes personnes, sous l’invocation de saint Philomène, et on y a établi, en 1855, deux soeurs institutrices de Montlieu, dites Soeurs de l’instruction de l’Enfant Jésus. Les pieuses largesses de Mme de Monèys, ont aidé à leur installation; cette même dame a pourvu l’église de vases sacrés.