Semaine de la Toussaint

Nous venons de vivre la semaine de la Toussaint. Le mardi 1er novembre nous avons honoré tous les saints connus et inconnus. Le mercredi 2 novembre nous avons prié pour nos défunts. Ce jour là, le Père Louis nous à invité à écrire sur un papier le nom des défunts pour lesquels nous voulions prier plus particulièrement, de les déposer sur l’autel en début de célébration. Avant la bénédiction final, nous sommes sorti de l’église en procession, le Père a béni le feu et a fait brulé nos intentions. Vous trouverez ci-dessous les points essentiels des 2 homélies du Père Louis.

 

 

TOUSSAINT

“La fête de la Toussaint est la célébration en l’honneur de tous les saints inconnus, dont on ne fait pas mémoire durant l’année liturgique. C’est tous ceux dont la vie terrestre a consisté à marcher à la suite de Dieu en se consacrant à vivre dès ici bas à vivre des  béatitudes. Ce sont les hommes et les femmes de différentes époques, dont la nôtre, et qui vivent aujourd’hui dans l’éternité de Dieu. Par la communion des saints que nous professons et que nous célébrons en ce jours, l’Eglise nous invite à redécouvrir les fins dernières de la vie humaine, la vie de l’âme humaine en Dieu. Elle veut effectif le lien entre les vivants de ce monde (nous) et les vivants de l’au-delà (les saints). En Dieu nous unis, nous sommes un seul peuple.

Cette célébration nous enseigne que notre vie ne se réduit pas à la seule dimension visible et matériel. Il faut sortir notre vie de l’enfermement dans le plaisir toujours insatisfaisant, transitoire et vide. Ne nions pas l’existence de l’au-delà au point de créer la rupture entre les générations passées et nous. Les contradictions de plus en plus flagrantes de notre temps et de nos sociétés en lien avec notre foi et notre humanité naissent de cette rupture avec notre histoire, et du révisionnisme des valeurs reçues. Notre monde ne commence pas avec nous. Nous sommes des héritiers et comme tout héritier, nous avons le devoir final de transmettre ce que nous avons reçus.  Nous sommes tenus à la fidélité et à la continuité. Un héritier n’est pas un iconoclaste

Les saints dont nous portons les noms, sont nos devanciers. Ils doivent survivre dans nos mémoires vivantes. Ils sont les fondations de l’histoire que nous bâtissons aujourd’hui. Ils sont nos alliés dans tous les combats que nous menons dans ce monde. Il intercède pour nous auprès de Dieu. Ils sont nos appuis dans nos volontés et de faire face au mal et  de bâtir un monde de justice et de paix pour tous.”

 

 

 

COMMEMORATION DE TOUS LES FIDELES DEFUNTS

 

“Au lendemain de la fête de la Toussaint, l’Église nous invite à prier pour les proches qui ont quitté de ce monde. Nous intercédons pour nos parents, nos frères et sœurs, nos fils et filles, nos amis et bienfaiteurs qui sont décédés. Nous prions aussi pour les défunts qui n’ont plus de famille, ou dont les familles ne croient plus et ne prient plus pour eux. Nous sommes invités si possible à déposer soit un cierge soit une fleur sur leur tombe en signe matériel d’espérance en la résurrection des morts.

Prier pour nos défunts c’est demander à Dieu d’accueillir pour la vie éternelle nos familiers qui l’ont perdu. C’est un acte d’amour par lequel nous demandons à Dieu de les admettre dans la grande communauté des bienheureux. Si années après année nous renouvelons l’intention de prière pour nos défunts, ce n’est pas parce que Dieu ne nous écoute pas, mais parce que cette prière est un acte de foi par lequel nous reconnaissons que le salut des âmes vient de Dieu,  et qu’elle  continue de  nous unir à ce qui nous ont quittés.

Au milieu de toutes les expériences de mort de notre monde, la prière de ce jour est un cri pour la vie. Aujourd’hui, l’homme ne meurt pas parce qu’il ne respire plus, mais parce qu’il a donné la victoire à la mort : la construction des armes de destruction massive, l’euthanasie, l’avortement, les calomnies et les médisances etc… La mort a raison de nous parce que nous n’aspirons plus à la vie, parce que nous avons rompu avec le « Dieu vivant » et par voie de conséquence avec nos frères et sœurs.

Que ce jour soit celui du cri pour la vie, afin qu’elle batte à nouveau dans le cœur de nos parents défunts, ainsi que dans nos cœurs à travers le don, la protection et la préservation.”

Père Louis