Epiphanie : la manifestation du Christ venu pour notre Salut.

La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.

Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche du 6 janvier, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. Cette année, l’épiphanie sera célébrée le 7 janvier.


En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention

(source : eglise.catholique.fr)

Matthieu ne nomme pas les mages, ni combien ils sont. C’est, par le nombre de présents offerts à l’Enfant Jésus (l’or, l’encens et la myrrhe), qu’Origène, un théologien du IIIe siècle, leur a attribué le nombre de trois. Bien que la tradition leur ait certainement donné un nom depuis plus longtemps, c’est dans un manuscrit datant du VIIIe siècle, l’Excerpta latina barbari, que l’on trouve une trace des noms donnés aux trois mages : GASPARD, BALTHAZAR et MELCHIOR.

Si leur provenance exacte n’est ainsi pas mentionnée par Matthieu, la tradition leur a attribué des origines plus précises, en fonction des découvertes géographiques de l’époque. Ainsi, à partir du haut Moyen Âge, il est courant de dire que Gaspard vient d’Asie, Balthazar d’Afrique et Melchior d’Europe.

Il est parfois mentionné que les trois Rois mages symbolisent également les trois âges de la vie : la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse.

La tradition veut que, ce jour-là, on partage un gâteau (le plus souvent, une galette à la frangipane) dans lequel est caché une fève. La galette est découpée, parfois avec une part de plus pour le pauvre ou l’étranger ; elle est ensuite distribuée par un enfant sous la table ou les yeux fermés qui nomme les convives au fur et à mesure qu’on désigne les parts. Celui qui trouve la fève devient le roi, reçoit une couronne et choisit sa reine, ou inversement. Comme beaucoup de traditions, celle de la galette des rois est née dans une fête païenne. Elle était partagée entre les romains durant la célébration du solstice d’hiver, pendant les saturnales. Cette journée de fête débutait par un gâteau rond et doré, comme le soleil. Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que la galette a été associée à la fête de l’Epiphanie.


Un peu d’humour !