Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques. Cette année, le mercredi des cendres sera célébré le 2 mars (messe dans notre paroisse à Nieul à 18h). Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jonas 3.5-9 : Jérémie 6.26 ; 25- 34 ; Matthieu 1 1,21).
Lors de la messe des Cendres, on trace sur le front des fidèles une croix avec de la cendre (en temps de pandémie, les cendres sont déposées sur la tête, afin d’éviter tout contact). Ces cendres sont le signe “de notre petitesse”, elles signifient l’humilité de l’homme devant Dieu, d’après ce que dit Abraham dans le livre de la Genèse : “J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre” (Gn 18, 27).
Cette année, pour le mercredi des Cendres, le pape François invite tous les fidèles à prier et jeûner pour la paix en Ukraine. Mais quel est le sens du jeûne ? Le jeûne, c’est une manière de signifier dans son corps ce que l’on veut vivre spirituellement dans son âme et dans son esprit. C’est une façon de donner du concret, de la matérialité à notre relation avec Dieu.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra.
Mt 6, 16-18