Le tombeau de Charles de Foucauld, à El-Goéla
Il a maintenant presque deux ans que le pape François avait annoncé la prochaine canonisation de Charles de Foucauld, après son procès en béatification, entamé en 1926.
Beaucoup connaissent de lui sa très belle prière d’abandon, « Mon Père je m’abandonne à toi ». Mais sa vie mérite elle aussi le détour par sa radicalité et son dépouillement. Ce Français, après avoir mené une carrière de militaire, marquée par une vie dissolue, a vécu ensuite une existence de foi et d’évangélisation par l’exemple au milieu des Touaregs dans le Sahara algérien au début du XXe siècle
C’est au cours de ses pèlerinages que Charles est séduit par l’image du Christ souffrant. C’est décidé : il sera pauvre parmi les pauvres. Une fois consacré, il retourne en Syrie puis en Algérie dans ce monde arabe qu’il aime pour tenter de fonder une communauté et convertir. Si ces deux missions n’aboutissent pas, tous ceux qui croisent son chemin trouvent en lui une humanité honorable et digne d’amitié.
Charles de Foucauld trouvera la mort à Tamanrasset où il est tué par un jeune rebelle touareg lors d’une invasion du fort de l’Assekrem, le 1er décembre 1916. Il est béatifié par le pape Benoît XVI en 2005 et sera canonisé le 15 mai 2022. Une délégation française, dont le Père Albert Yon, bien connu dans notre diocèse, sera présente à Rome pour cette cérémonie.
Une exposition sur Charles de Foucauld sera proposée à la maison diocèsaine dans les semaines à venir.