De l’église originelle du XIIe siècle, il ne subsiste que la nef et la base du clocher. Le transept, disparu lors des guerres de religion, n’a pas été remplacé. On distingue cependant sur la façade nord l’amorce du mur lui ayant appartenu. Une construction semi-circulaire de style moderne à été substituée au siècle dernier à l’abside romane, elle aussi détruite.
La façade se compose d’un large portail à cinq voussures surmontées d’une baie haute et encadrée de deux portes ornées de tores et d’un cordon de palmettes. Elle est rythmée par des séries de doubles colonnes qui supportent une corniche composée d’une tablette et de mordillons sculptés. L’église est dotée d’un clocher constitué de deux étages. Ce dernier, est orné d’une série de cinq arcatures aveugles en plein cintre dont les chapiteaux sont joliment travaillés. Cet étage est également surmonté d’une corniche à mordillons et de deux hautes baies sur trois faces. Seule la façade ouest n’en comporte qu’une. La petite tour accolée contient l’escalier menant au clocher. L’intérieur de l’édifice est sobre, mis à part les traces de peinture murale datant du XVII ou XVIIe siècle, visibles sur le mur sud. On peut encore distinguer les restes d’une frise et de fausses tentures. La voûte d’ogive des deux premières travées de la nef s’appuie sur des chapiteaux à volutes.
La troisième travée comprend une coupole circulaire reposant sur un plan octogonal racheté par des trompes. La nef et le clocher furent classés au titre des monuments historiques le 22 octobre 1913.