Histoire de la Maison diocésaine

Le Carmel de Saintes

Depuis 1615 existait à Saintes un Carmel, installé en centre-ville. Il fut dissout en 1789 à la Révolution, mais la vie religieuse reprit en 1854, près de la chapelle Sainte-Colombe.

Cependant, la vétusté du couvent pousse les religieuses à construire un nouveau Carmel, en périphérie de la ville. C’est en 1892, que le Carmel de Saintes est transféré et inauguré à la “Pinellerie”. Les plans des bâtiments sont l’oeuvre de l’architecte Marc-Alexandre-Eustase Rullier.

En 1901, en raison des lois sur les congrégations religieuses, les Carmélites doivent quitter leur couvent et s’exiler en Belgique. En 1919, elles seront autorisées à revenir en France et s’établiront en Vendée, à La Fouchardière (d’où elles partiront en 2016 pour rejoindre le Carmel de Luçon).

L’hôpital militaire et le Petit Séminaire.

Pendant la Première Guerre mondiale, le Carmel est transformé en hôpital militaire, pour accueillir les soldats blessés.

En 1918, le diocèse de La Rochelle rachète les bâtiments pour en faire un Petit Séminaire, un établissement d’enseignement qui formera les futurs séminaristes du diocèse, mais aussi d’autres jeunes garçons, en lien avec l’Institution Notre-Dame de Recouvrance.

En 1969, le Petit Séminaire ferme, et les bâtiments deviennent la Maison diocésaine, accueillant une partie des services du diocèse, des formations et des retraites.

La Maison diocésaine

Le diocèse a décidé de regrouper à Saintes l’ensemble de ses services, qui étaient jusqu’alors répartis entre La Rochelle et Saintes. D’importants travaux d’aménagement et de remise aux normes ont été effectués avec l’agence d’architecture Caillaud-Piguet, et à la fin de l’année 2019, la chancellerie, la comptabilité, l’économat, les archives administratives et l’officialité ont déménagé vers cette maison. 

25 studios ont également été créés pour héberger des étudiants, et des appartements pour accueillir des prêtres retraités. Le cloître, au centre de la Maison, a été mis en valeur, des salles de conférence et des archives ont été aménagées.

“Dans la continuité des carmélites puis des séminaristes qui ont fait vivre ce bâtiment depuis cent ans, la nouvelle maison diocésaine Père Jacquinot est un lieu privilégié au service de la mission de l’Eglise, inspirée par la Parole de Dieu.”

Georges Colomb,
Evêque de La Rochelle et Saintes