Cette église romane fondée au XIIe siècle est sous le vocable de Saint-Didier, évêque de Langres. Durant toute son histoire, l’église Saint-Didier a été partiellement rebâtie. Dans les années 1950, la façade pignon a été reprise pour consolider l’ancienne. Devenu très austère, le portail de la façade a gardé un cintre intérieur avec quelques pierres moulurées.
Deux lourds contreforts sur chaque façade latérale marquent la croisée sous le clocher. Accolée à la façade sud, la tour d’accès au clocher est percée de fenêtres en meurtrières. Sur le mur de la nef subsiste une petite porte seigneuriale murée avec un linteau en accolade.
Le clocher massif est couvert d’une toiture à quatre pans de faible pente. Chaque angle est amorti par une colonne. Chaque face est percée de deux baies en plein cintre, jumelées et séparées par une colonne montant jusqu’à la corniche supérieure ornée de mordillons.
Le chevet plat est encadré de contreforts et percé de deux petites baies.
A l’intérieur, la nef est sans division de travées. Les grosses colonnes des pilastres ont des chapiteaux courts décorés de petits personnages et de curieux feuillages.
On remarque également les traces d’un ancien litre funéraire avec des armoiries peintes ressemblant aux deux blasons qui ornent l’église voisine de Moings appartenant au Marquis du Chillau.
La travée sous le clocher couverte d’une coupole sur pendentifs montre des bases de colonnes tronquées.
Cuve baptismale en pierres sculptées.
Fragment de pierre peinte, retrouvée lors de la réfection des sols sous le clocher.
Cuve baptismale en pierre sculptée.