Galiot de Genouillac, grand Maître de l’artillerie sous François 1er fit élever cette église, de 1520 à 1530 environ, pour abriter le tombeau de sa première épouse Catherine d ‘Archiac, Dame de Lonzac (+ 1514).
Son architecture très homogène combine avec bonheur la tradition nationale gothique et les innovations italianisantes.
On remarquera sa simplicité , du plan cruciforme terminé par une abside à cinq pans, l’élancement du vaisseau, couvert de croisées d’ogives et éclairé par des grandes baies aux remplages flamboyants, les combles d’ardoises aux pentes aigües, le puissant clocher, édifié sur le bras sud du transept, qui a perdu sa flèche primitive.
Le style Renaissance apparaît dans le traitement des moulures, le décor des chapiteaux et surtout dans sa frise sculptée, ornée de médaillons, de cuirs, d’emblèmes et de devises («J’aime Fortune») qui se déroule à mi hauteur, tout autour de l’édifice.
La façade occidentale dont les portes jumelles coiffées d’un entablement recelant des vestiges de figures mythologiques, sont surmontées d’un tympan orné de trois niches et de deux arcs en accolade décorés de crosses et de panache, appartient aussi à cet art de transition.
Mobilier:
Ancienne chapelle funéraire de Catherine d’Archiac (dans l’actuelle sacristie).
Litré peint aux armes de Galiot.
Retable et sa toile de l’Adoration des Mages, signée Vincent, 1787.