Une histoire et un avenir
Un quartier
La Maison de la Parole Jean-Baptiste Souzy est une maison diocésaine, mais elle s’insère dans un quartier : celui des Minimes, à La Rochelle.
Un projet
Cette maison a été pensée dans la dynamique du développement de l’université de La Rochelle.
Un avenir
Parce que l’Église n’est plus une réalité de masse dans notre société, les lieux de dialogues entre l’Église et le monde sont des lieux d’avenir.
1 quartier, 4 époques
L’histoire du quartier des Minimes ne remonte par au développement
du campus universitaire… mais à l’époque Gallo-romaine.
L’antiquité
L’histoire de ce quartier remonte à l’antiquité. L’archéologie nous a appris la présence d’une villa gallo-romaine agraire, en activité au moins entre les 1e et 4e siècles. On y a notamment trouvé les traces d’exploitation d’une vigne, et les vestiges de logements confortables, avec chauffage rayonnant et équipements balnéaires.
Le siège de La Rochelle
En ce XVIIe siècle, la pointe des Minimes est encore la pointe de Coureilles, sur laquelle s’installent le Duc d’Angoulême et les troupes royales en 1627.
« Les gabares apportant les bois tirés des forêts de Saintonge abordaient sur le platin au lieu-dit « casse-gueule » (…) 6000 ouvriers travaillaient à la digue qui coûta 5 millions de pièces d’or de l’époque. »
Pendant le siège, 3 religieux Minimes de Surgères servirent d’aumôniers aux troupes royales. Le roi leur donna le terrain du cimetière et la chapelle, puis il fit construire un couvent en 1634. Le couvent des Minimes qui donna son nom au quartier, fut vendu à la Révolution comme bien national.
Les XIXe et XXe siècles
Au XIXe siècle, le quartier s’ouvre sur l’océan avec la construction d’un lazaret, pour l’accueil d’une quarantaine de bateaux, susceptibles d’être porteurs de maladies contagieuses.
Au XXe siècle, deux communautés distinctes vivent dans le quartier.
Au nord, les “Peaux Rouges” de la Ville en Bois, bidonville proche du bassin à flot extérieur (achevé en 1848 et agrandi en 1922). La vase y atteignait une épaisseur de 15 m, les constructions devaient donc être en bois par souci de légèreté.
Au sud une centaine d’habitants vivaient au vieux village, de la pêche, des huîtres, des anguilles et une dizaine de l’agriculture.
Le développement actuel
Le quartier tel que nous le connaissons est le résultat d’une grande ambition touristique et maritime dès les années 1960, et d’une nouvelle ambition universitaire dans les années 1980.
L’essor du tourisme et de la plaisance dans les années 1960 ont amené la ville de La Rochelle à faire bâtir ce quartier et aménager le port des Minimes.
Un quartier universitaire
C’est dans les années 1980 que le maire de La Rochelle, Michel Crépeau, eut l’ambition de créer une université. Avec l’IUT, le lycée hôtelier, puis le Technoforum, la marche fut lancée. Les facultés se sont progressivement implantées, et au milieu d’elles, le Centre Jean-Baptiste Souzy.
1 PROJET DIOCÉSAIN
L’Église ne pouvait pas être absente de ce nouveau lieu de vie.
Mais à quartier particulier, projet sur-mesure.
Une ambition diocésaine
Le projet n’est pas né de la paroisse de La Rochelle, mais du diocèse. Il s’agissait à la fois d’être présent auprès des habitants du nouveau quartier, et de proposer, au coeur de l’université, un lieu de pensée, de dialogue, d’interface entre la société, la culture et la foi.
C’est Mgr Jean-Charles Descubes, alors vicaire général du diocèse de La Rochelle, qui mena ce projet à son terme. L’ouverture du centre Jean-Baptiste Souzy eu lieu en 2000.
Il abrite naturellement l’aumônerie des étudiants, mais aussi la Maison de la Parole, lieu de culture, d’enseignement, de dialogue, et la radio RCF.
L’avenir
Après plus de 20 ans d’existence, le centre poursuit sa croissance
L’aumônerie des étudiants poursuit sa mission au coeur de l’université. Chaque année, ce sont plusieurs dizaines d’étudiants qui se retrouvent pour avancer dans la foi et apprendre à mettre l’Évangile au coeur de leur vie d’étudiant et un jour, de leur vie professionnelle.
La radio RCF émet, depuis le centre Souzy, sur tout le diocèse et sur le monde via son site internet. Ici, la société et l’Évangile se rencontrent.
La Maison de la Parole développe ses propositions auprès d’un public très large : les Forums de Souzy avec leurs conférences, débats et spectacles, le Centre d’Étude de Théologie, la Bibliothèque Diocésaine ouverte à tous, les expositions, les propositions à destination des familles et celles du Secours Catholique… Cette maison est un lieu d’ouverture et de dialogue.