Mgr Georges Colomb est revenu sur la “belle figure” de saint Dominique Savio, saint patron des adolescents. Son exemple peut inspirer les jeunes et les éducateurs confrontés à un niveau de violence dramatique chez les jeunes.
“Il est triste de constater que des jeunes gens, pour des histoires de jalousie arrivent à se donner la mort ! C’est invraisemblable”, a déploré Mgr Colomb sur les ondes de RCF en évoquant le récent décès d’une jeune fille de 14 ans, ayant été jetée dans la Seine.
L’évêque du diocèse de La Rochelle est revenu sur la “belle figure” de saint Dominique Savio, fêté le 9 mars dernier, originaire de la Sardaigne. Un jour que cet enfant pauvre se rend à l’école, Dominique assiste à une querelle entre deux jeunes adolescents. S’interposant entre les deux bagarreurs, il sort sa croix et leur dit : “avant de vous tuer, vous aller me tuer, moi !”.
“Cet exemple tombe bien aujourd’hui, a insisté Mgr Colomb. Si nous assistons à de telles scènes dans la banlieue parisienne, c’est qu’il y a des manques au niveau de l’accompagnent de la jeunesse et de l’éducation. S’il y a toujours eu de la violence, on bat maintenant des records !”.
Pour le retour de la morale chrétienne dans l’Education nationale
“Le fait que notre société sécularisée ait chassé l’enseignement biblique des écoles, les 10 commandements, et l’enseignement de l’Evangile y est pour quelque chose dans cette violence, a remarqué Mgr Colomb. L’Education nationale serait bien inspirée d’avoir recours à la morale laïque mais aussi de faire des références à la morale chrétienne. Ce serait très utile pour une jeunesse désemparée et qui est livrée à elle-même”.
“Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents qui s’occupent de soi, de la scolarisation de leurs enfants et qui les accompagnent, a-t-il encore pointé. C’est une minorité. Par conséquent, la mission de l’école et des éducateurs est encore plus importante qu’elle ne l’était autrefois”.
En rappelant cet événement et la “belle figure” de Dominique Savio, “nous sommes invités à retrouver la tradition salésienne qui accompagne les jeunes, et notamment ceux qui sont le plus déshérités.”