Campagne du CCFD 2020

CCFD – Terre Solidaire en temps de Coronavirus

La campagne de Carême du CCFD-Terre Solidaire en temps de coronavirus

Comme chaque année, pendant le temps de Carême, le CCFD-Terre Solidaire, dans le cadre de la mission confiée par l’Eglise de France, mobilise les Chrétiens pour plus de solidarité.
La démarche de Carême invite à l’écoute de la Parole, à la conversion et à un partage à la dimension du monde. Une façon de répondre à l’appel du pape François dans Laudato Si :  « J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète » . Et c’est grâce au partage et au soutien de tous, que le CCFD-Terre Solidaire peut, à son tour, soutenir sur tous les continents des organisations qui luttent contre la faim et ses causes.


Comment agissent ces organisations ? Trois exemples de projets :

Pourquoi et comment soutenir les partenaires pendant cette période de confinement ?
Le temps fort de la campagne de Carême représente pour le CCFD-Terre Solidaire près de 30% de sa collecte annuelle.
Avec la crise que nous traversons, cette campagne est bouleversée.
La venue de tous les partenaires a été annulée dans un souci de protection d’eux-mêmes mais aussi des populations de leurs pays, plus vulnérables. Toutes les animations ont été annulées pour protéger le public, les bénévoles et les salariés. Enfin, la messe du 5ème dimanche de Carême dont la quête impèrée est dédiée au CCFD-Terre Solidaire est annulée.
Aussi, le CCFD-Terre Solidaire invite l’ensemble des communautés chrétiennes à faire vivre à distance, ce geste de partage du 5ème dimanche de carême pour continuer l’action auprès des partenaires qui comptent sur le plus grand nombre.  
En cette période de confinement, le mouvement vous propose un don en ligne en utilisant le lien suivant https://soutenir.ccfd-terresolidaire.org/ qui vous donnera toutes les modalités.
Les enveloppes de collecte qui ont été distribuées au début du Carême pourront être envoyées au CCFD-Terre Solidaire, 4 rue Jean Lantier 75001 PARIS. Les dons peuvent aussi se faire dans des enveloppes classiques à la même adresse (Les courriers seront traités après la période de confinement)

Par avance, les bénévoles du CCFD-Terre Solidaire vous remercient pour votre générosité et votre engagement au service d’un monde plus juste et plus solidaire.

Pour la Délégation Diocésaine de Charente Maritime
Philippe Bortolus et Cécile Meunier

CCFD -Terre Solidaire de Charente Maritime
Maison Diocésaine 80 Cours Genêt 17100 SAINTES
contacts Philippe Bortolus : 06 09 66 15 37 et Cécile Meunier : 06 84 50 31 36
plus d’informations sur https://ccfd-terresolidaire.org et https://letempsdessolutions.org/


Trois exemples de projets construits autour de l’agro-écologie :
en Colombie , l’ IMCA (Institut majeur des paysans) est membre du Programme mondial TAPSA pour une transition écologique. Il soutient les activités productrices des communautés paysannes avec l’installation de petites unités de production de fertilisants organiques et biopesticides. Les produits sont d’abord destinés à la famille, puis échangés sur les marchés locaux et enfin vendus dans les circuits du commerce équitable. L’IMCA travaille dans des anciennes zones de guérilla où l’état est quasi inexistant. Depuis la signature de l’accord de paix, les anciens combattants reviennent « Sans l’appui du CCFD-Terre Solidaire, nous ne pourrions pas accompagner ce processus de retour à la paix »

Mincho, directeur du centre de formation paysan IMCA,
accueilli en 2019 sur les paroisses de Rochefort, La Rochelle et St Sauveur d’Aunis

  • au Burkina Faso , APROSSA (Association pour la Promotion de la Sécurité et de la Souveraineté Alimentaire) est confrontée à des problèmes nouveaux : à l’adaptation au dérèglement climatique s’ajoutent désormais l’impact sur les esprits de la radicalisation islamiste ainsi que la tentation pour les jeunes de migrer. L’APROSSA a entrepris d’adapter les pratiques traditionnelles des petits producteurs, dans une approche agroécologique : diguettes pour retenir les pluies, semis en poquet avec fumure (zaï), plantations en cuvet te « demi-lune » pour réduire le ruissellement, collecte de la fumure organique, développement des cultures fourragères, mise en place d’un sorgho plus adapté au climat, etc. L’action d’APROSSA vise à valoriser la capacité des populations à tirer localement les moyens de leur subsistance ainsi que des revenus.

  • Un groupe de producteurs et promoteurs de l’APROSSA, leur devise : le Sahélien peut nourrir le Sahel.

  • au Timor Leste, l’association PERMATIL (Permaculture pour le Timor Leste) est très investie dans la formation de la population paysanne, elle se consacre à la reconquête de la souveraineté alimentaire par la population majoritairement rurale et très jeune de ce nouveau pays. C’est ainsi que l’association a commencé à créer des jardins en permaculture dans les écoles. Après plusieurs années d’expérimentations réussies, l’association décroche en 2015 un résultat spectaculaire : une loi nationale rend obligatoire l’implantation de potagers en permaculture dans les écoles primaires de Timor Leste. Pour Estanislau Claudio Ximenes, la mission éducative des jardins dans les écoles commence par la délocalisation de la classe hors des murs : « Nous ne considérons pas ces jardins comme de simples parcelles productives, mais comme des laboratoires de vie. » Nutrition, santé, environnement, la palette des enseignements est vaste. Et la dynamique profite à l’ensemble de la communauté.

Une classe dans son potager