Après deux ans de format restreint à cause de la pandémie de coronavirus, la veillée pascale a cette année retrouvé sa forme traditionnelle, divisée en quatre temps : la liturgie de la lumière, la liturgie de la Parole, la liturgie baptismale et la liturgie eucharistique.
La célébration a débuté avec la bénédiction du feu nouveau avant la transmission de la flamme du cierge pascal porté par le Père Alphonse.
Nous sommes un peuple de petites flammes tranquilles qui se propagent dans la nuit.
L’Exultet s’est ensuite élevé, symbolisant le passage de la nuit à la lumière.
Une très belle célébration avec la chorale menée par Marie-Paule et les jeunes qui ont animé en musique (clarinette, flûte traversière, cor, orgue) les chants et les psaumes. Un très beau moment où toutes et tous ont eu la joie de chanter la Gloire de Dieu et de fêter la résurrection du Christ.
Ancré dans le monde d’aujourd’hui, le père Alphonse nous a expliqué au cours de son homélie que l’Evangile du jour mettait en évidence que l’annonce de la résurrection a d’abord été faite aux femmes.
Les femmes voient
La première annonce de la Résurrection n’est pas exprimée comme une formule à comprendre, mais comme un signe à contempler. « Dans un cimetière, auprès d’un tombeau, où tout devrait être en ordre et tranquille, les femmes trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau », ainsi « La Pâque commence donc par bouleverser nos schémas. Elle est accompagnée par le don d’une espérance surprenante. »
Les femmes écoutent
Ensuite, les femmes écoutent les deux hommes en vêtements brillants leur dire que le Christ est ressuscité, qu’« Il n’est pas ici ».
Les femmes annoncent
Qu’annoncent-elles ? La joie de la Résurrection. Car « Pâques n’arrive pas pour consoler le cœur de ceux qui pleurent la mort de Jésus, mais pour l’ouvrir en grand à l’annonce extraordinaire de la victoire de Dieu sur le mal et la mort ». Les femmes savent alors qu’elles risquent d’être prises pour des folles, « mais elles ne se soucient pas de leur réputation, de défendre leur image ; elles ne mesurent pas leurs sentiments, elles ne calculent pas leurs paroles. »
Les femmes sont aujourd’hui très présentes dans le quotidien de l’église.
A la fin de la célébration, chaque référent(e) d’une église de notre paroisse est repartie avec le cierge nouveau qui accompagnera les célébrations tout au long de l’année.
Une très belle célébration rendue possible par l’implication de tous les bénévoles (femmes et hommes) au service de Dieu. Merci à toutes et tous des plus petits qui avaient préparé un jardin de Pâques, aux jeunes qui ont joué et chanté et aux moins jeunes qui ont préparé la célébration, l’église, lu les textes …
Alléluia, Christ est ressuscité ! Partageons cette bonne nouvelle et Joyeuse fête de Pâques.