Fraternité de la providence Jean Martin Moyë

Qui est Jean-Martin Jean-Martin MOYË ?

 

Jean-Martin Moyë, prêtre lorrain est né à Cutting (Moselle) le 27 janvier 1730. Ordonné prêtre à Metz le 9 mars 1754, nommé vicaire successivement dans plusieurs paroisses de Metz, il est frappé par le manque d’instruction et l’ignorance religieuse dans lesquels vivent les pauvres gens des campagnes environnantes.

 Il forme le projet d’envoyer des filles partout où on les demanderait sans autres fonds que la Providence, dans la persuasion qu’elle ne manque jamais à ceux qui s’abandonnent à elle avec confiance. Ces filles vivront au milieu des gens pour les instruire, soulager les malades et aider ceux qui sont dans le besoin.

 C’est à Marguerite Lecomte, jeune fille de 17 ans, surveillante de huit métiers à tisser, qu’il s’adresse en premier en 1754. Marguerite apprenait à lire à une jeune compagne pendant son temps libre. Jean Martin discerne, dans ce détail de la vie de Marguerite, le signe de la Providence.

 C’est le 14 janvier 1762 que Marguerite Lecomte commence la première école, dans une étable abandonnée, à Saint-Hubert, hameau de Vigy, aux environs de Metz. D’autres compagnes d’origine modeste la suivront, et bientôt, d’autres écoles s’ouvriront dans le même dénuement. De là est née la Congrégation des Sœurs de la Providence.

 Ce projet avançait bien quand il a senti l’appel de Dieu qui l’invitait à « être envoyé » dans les pays lointains pour faire connaître le Christ. En octobre 1769, il est entré au séminaire des M.E.P. (Missions étrangères de Paris). Il a quitté la France pour la Chine le 30.12.1771, et est arrivé au SU-TCHUEN le 28.03.1773. Durant dix ans, il fait preuve, là comme en France, d’innovations audacieuses pour l’annonce de l’Evangile. Il a formé des autochtones pour la mission et établi la « Société des Vierges chinoises ». Ces vierges s’inspirent des règles et orientations des Sœurs de la Providence que le Père Jean-Martin Moyë a fondé en Europe.

 Durant sa mission en Chine, il a souvent rencontré contradictions, persécutions et emprisonnement.

 En 1784, de retour en France, il retrouve son œuvre en bonne voie. Les prêtres, à qui il l’avait confiée, ont veillé sur les sœurs et leurs écoles.

 Missionnaire au cœur ardent, il prêche des missions dans les campagnes de Lorraine et ouvre plusieurs noviciats.

 En 1789, la Révolution française oblige à la fermeture de la plupart des écoles. Les sœurs sont dispersées. Avec quelques-unes, il part en exil à Trêves où il se dépense auprès des malades. Atteint du typhus, il meurt à Trêves le 4 mai 1793.

 Six congrégations sont nées du projet de Jean-Martin Moyé : la Divine Providence de Saint-Jean-de-Bassel en Moselle, la Providence de Portieux, et celle de Gap ; la Providence de Champion en Belgique ; la Providence du Texas et les Missionnaires de San Antonio, aux États-Unis.

 Il est déclaré vénérable par le pape Léon XIII le 14 janvier 1891, béatifié le 21 novembre 1954 par le pape Pie XII.

Qui sommes nous ?

 Des hommes, des femmes, des jeunes qui vivent leur baptême selon l’intuition évangélique de Jean-Martin Moyë en communion avec les sœurs de la Divine Providence de Saint Jean de Bassel en Loraine. Prendre en fraternité un chemin d’Evangile, en moi et dans les autres, être providence pour les autres.

Notre spiritualité ?

 « Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et toutes choses vous serons données par surcroît. » Matthieu 6/33.

 Les moyens : Notre projet de vie basé sur 4 vertus fondamentales :

  • L’abandon à la Providence : vivre le moment présent et faire tout ce qui dépend de nous, certains que Dieu prendra soin du reste…
  • La pauvreté évangélique : avoir le cœur libre et disponible aux appels de la providence.
  • La simplicité du cœur : agir avec droiture, être authentiques dans notre vie…
  • La charité apostolique : témoigner en acte pour chaque personne…

Notre mission ?

Elle est là où je vis.

Ma mission est là ou la Providence me donne rendez vous !

 

Dans ma vie de famille, marié, célibataire, divorcé, veuf…

Dans l’église, sur le seuil, en recherche, en rupture…

Dans mon engagement professionnel, politique, syndical, associatif, dans l’église locale…

Sur mon lit de malade, dans ma vie de personne âgée, retirée de la « mêlée »… ces vies que l’ont peut comparer à l’arrière garde qui fidèlement envoie des vivres à ceux qui sont sur le front de la vie…

Elle appelle l’homme à se mettre debout, à devenir partenaire de Dieu pour bâtir avec d’autres une société de justice et de paix. Alors, je retrousse mes manches et, avec d’autres, « je fais tout ce qui dépend de moi », certain que « Dieu prendra soi du reste ».

 Le passé ? Regarder en arrière « après avoir mis la main à la charrue » fait manquer le rendez vous qui se donne ici et maintenant.

 L’avenir ? Pourquoi le devancer… « Laissons l’avenir à la providence et profitons du présent ».

 Vivre le moment présent, seule portion du temps sur laquelle l’être humain a prise, où il construit un bonheur sûr en misant sur la providence.

 

« Quoi qu’il arrive, il n’arrive pas n’importe quoi. »

Tel est le chemin que Jean Martin Moyë nous indique.

Actions concrètes :

Engagements solidaires avec nos sœurs à Madagascar… au Mali… en Equateur… par différentes actions… (récolte pièces rouges, dictionnaires, prise en charge scolarité…)

Auprès des jeunes… en paroisse, en aumônerie, en pastorale en primaire, au collège…

 « rien n’est d’une plus grande importance que l’éducation de la jeunesse ; c’est de la jeunesse que dépend l’avenir » Jean Martin Moyë

 Mieux que des mots, venez, voyez et…

Soyer les bienvenus

Dans la Fraternité de la providence Jean Martin Moyë !

Siège :

Association Fraternité de la Providence Jean Martin Moyë

14, rue principale – 57930 Saint Jean de Bassel

 www.divine-providence-stjean.org

 Près de chez vous, contacts / informations :

Gisèle Moquillon : 05 46 97 06 22 – jackmgis@sfr.fr

Danielle Geneau : 06 82 63 62 65 – geneau.danielle@wanadoo.fr