Geay

Geay, église Notre-Dame de l’Assomption.

Geay était une cure dépendant de l’abbaye auvergnate de La Chaise-Dieu, d’obédience  bénédictine, mais marquée par une application très austère de la règle. Cette sobriété a marqué l’architecture de l’église, dont le plan simple est cependant conforme aux modèles saintongeais. On peut comparer son profond chevet polygonal à trois registres d’arcatures superposées à ceux de Rétaud et Rioux dont il diffère cependant par une grande retenue et le raffinement de l’ornementation.
La façade occidentale est, elle, d’une grande austérité, rythmée seulement par quatre hauts contreforts.
C’est donc essentiellement pour la pureté de ses volumes et sa remarquable homogénéité stylistique, à l’exception du sommet du clocher reconstruit à la fin du Moyen-âge, que l’on peut considérer cette église comme un des plus beaux exemples du roman saintongeais.