Mirambeau et Petit Niort

Eglises de Mirambeau et du Petit Niort

Relais Paroissial

MIRAMBEAU

Nadine Lucasson 6 L’entre Deux 17150 St Martial de Mirambeau

Tel: 06.19.34.02.37

Mail: nadine.lucasson@orange.fr

Petit Niort

Cathy MARCHAIS 15 avenue d’Aquitaine. Bât. F. Petit Niort 17150 Mirambeau

Tél. 06.42.16.96.67

marchaiscatherine7@gmail.com

Mairie – Mirambeau

Adresse

10 place de la Mairie
17150 Mirambeau

Horaires d’ouverture

Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00 de 14h00 à 17h00

Le Samedi : de 10h00 à 12h00

Tél : 05 46 49 60 73

Courriel : accueil.mairie@mirambeau17.fr

Histoire

Bureau de poste aux lettres, d’Enregistrement et de Perception d’où relèvent les communes de Boisredon, Courpignac, Salignac, Soubran, Saint-Bonnet, et Mirambeau.

Au XVème siècle, ce bourg s’appelait Mirambel l’Artaud ou Artault, nom porté par ses seigneurs du XIème siècle au XIIIème. Froissart le désigne sous le nom de Mirabel. Une charte de 1402 mentionne, d’après Lesson, Notre-Dame de Mirebeau.Mais cette pièce regarde évidemment Mirebeau dans le Poitou. Un acte du juin 1645, désigne cette paroisse sous le nom de Saint-Sébastien-les-Mirambeaux. Ce bourg populeux, devenu chef-lieu de canton, présentait de nos jours, cette singulière exception que, pour le spirituel, il dépendait du Petit-Niort, dont l’église était devenue le centre paroissial ds deux localités. Cet état de chose, visiblement anormal, remontait aux premières années du XVIIème siècle, alors que l’église de Saint-Martin fut appeler à suppléer celle de Saint-Sébastien, qui venait d’être détruite de fond en comble; il a enfin cessé dans ces derniers temps.

Dès le XIème siècle, Mirambeau possédait une église dédiée à Saint-Sébastien, de Narbonne, martyrisé à Rome, sous dioclétien, l’an 288 de lère chrétienne, ainsi que le mentionne la charte de l’abbaye de Saint-Savigny ou Savinien, près de Lyon, datée de l’an 1062. Aux XIVème, XVème, XVIème et XVIIème siècles, le prieuré de Saint-Sébastien de Mirambeau, était encore à la présentation de l’abbé de Saint-Savinien de Lyon. Nous pensons que cette ancienne église, de la phase romane, très rapprochée du chateau-fort, aura été ruinée durant les guerres de religion, cette place ayant été un centre actif du mouvement calviniste. On voit vis à vis la grille du chateau, en montant au quartier dénommé la Ville, une croix de pierre qui désigne, dit-on, l’emplacement ou fût l’église de Saint-Sébastien. En outre, il existe entre Civrac et la Ville, sur le bord du chemin d’Allas, l’emplacement d’une chapelle qui appartenait anciennement, dit-on, à une commanderie. (C’est encore le nom que porte le hameau voisin.) Ce serait peut-être la chapelle dite du Chemin, en la paroisse de Saint-Sébastien, d’après le pouillé de 1746, et qui était à la présentation de l’évêque diocésain. Peut-être faut-il voir encore dans ce lieu, l’emplacement d’une ancienne maladrerie, au revenu fixe de cents livres, dont parle un pouillé du diocèse.

Secondé par les largesses de Mme la comtesse Duchâtel, Mirambeau entreprit la construction d’une chapelle, qui fut terminée sur la fin de 1856. Cet édifice,trop exigu, aux formes modernes, et sans caractère religieux, se compose d’une nef de 33 mètres de longueur, sur 9 de largeur, avec abside semi-circulaire, et chapelles latérales. Elles sont dédiées à la Sainte Vierge et au Sacré-Coeur.

La chapelle à gauche, a été postérieurement reconstruite, avec peinture en style byzantin et ossuaire, par la famille Duchâtel, dont elle forme la sépulture particulière.

Un plafond à anse de panier dissimule, dans la nef, une élégante charpente.  Un perron de six marches conduit à la principale porte de la chapelle, que surmonte un clocher quadrangulaire élancé, et dont la flèche est revêtue d’ardoises. Cette chapelle occupe l’emplacement même, de l’ancienne maison des Récollets de Mirambeau, et où séjourna quelques temps l’abbé Hardy, célèbre prédicateur, sur lequel le P.André avait écrit une pièce de vers, commençant ainsi:

Martial

Sans égal,

Dans la chaire

Tonne étonne l’auditeur

La craint salutaire…..

On voit dans l’église de Mirambeau, un crucifiement de N.-S., don récent du gouvernement, et une Immaculée Conception de N.-D., copie, dit-on, d’un tableau du célèbre peintre espagnol Murillo. Plus une cuve baptismale en pierre, sculptée avec art, et provenant de l’ancienne chapelle des Récollets.

Alors que le titre de cure de canton a été conféré à Mirambeau, le Petit-Niort est devenu une desserte, ou cure de troisième classe, bien que ce petit groupe de population n’ait pas même aujourd’hui le titre de commune.

En 1850, les dames Ursulines du Sacré-Coeur, de la ville de Pons, établirent une de leurs colonies à Mirambeau, afin d’y pourvoir à l’éducation des jeunes personnes de la localité. Leur établissement a prospéré; elles ont fait l’achat d’un local, placé immédiatement au-dessus de la nouvelle église, elles y ont édifié un vaste pensionnat, en 1856.

Petit Niort

Cette ancienne paroisse ne forme point aujourd’hui une commune, et n’a d’importance qu’au point de vue de la circonscription ecclésiastique, son église, depuis la ruine de celle de Mirambeau, ayant possédé le titre curial.  Cette église fut fondé, vers 1040, par Robert de Pons, le même, probablement, qui avait donné à l’abbaye de Saint Florent de Saumur, les chapelles d’Archiac et de Sainte-Eugénie, et fut dédiée à Saint Martin, célèbre évêque de Tours. Le prieur du Petit-Niort était à la présentation de l’abbé de Saint-Savinien de Lyon, et le prieur présentait à la cure. L’édifice est un fort joli type de style roman du XIème siècle. La porte d’entrée est ornée de quatre voussures, reposant sur deux colonnes et des pilastres. Les chapiteaux sont entourés de frètes: une grande archivolte, à tête de clous, couronne l’ensemble du portail. Plus haut, se voit une arcature bien conservée, de sept archivoltes, supportée par de doubles colonnettes intercalées symétriquement par un pilastre. Les archivoltes sont ornées de pointes de diamants, de câbles, de dents de scie, de méandres. En tirant au midi, se trouve une portion de façade moderne et de construction grossière.

A l’intérieur de la nef, et pour séparer des bas-côtés, on a élevé des pilastres et des arcades cintrées, sans caractère architectural. Le choeur et l’abside possèdent une voûte ogivale à nervures prismatiques, digne de remarque. En 1764, suivant un vieux registre de Saint-Dizant-du-bois, il y avait dans l’église du Petit-Niort, une chpelle dédiée à Saint Sylvestre, pape, mort au commencement du IVème siècle. Une crypte bien conservée, ayant cinq mètres de carré, avec autel dédié à Saint Roch, existe sous le sanctuaire de l’église haute; elle était jadis destinée aux reliques des saints, et on y célébrait, avant la Révolution, les cérémonies du vendredi saint. Elle a été réparée, en 1863, par les soins de M.l’abbé Letard, curé de la paroisse; l’escalier qui la fait communiquer avec l’église haute a été découvert et déblayé.

Le clocher, de forme rectangulaire, à toit obtus, recèle une cloche du poids de 650 kilogrammes, portant cette inscription:

IN NOMINE DOMINI ADVOCO COELVM DESVRSVM

ET CONGRECO ILLIC SANCTOS EJVS

PARRAIN ARNAVD AGARD Svr DE LA FONTAINE

ET MARINE

CATHERINE AGARD FEMME DE Me BARTHELEMY GERVEREAV

NOTAIRE ROYAL 1631

D’après un registre paroissial de 1786, il devait exister une seconde cloche du poids de 125 kilogrammes, fondue cette année-là.

Une pierre rentrant dans la construction des murailles de l’église, parement extérieur du levant, contient l’inscription suivante, dont les caractères appartiennent au XIIème et XIIIème siècle:

H.II.I.D.IULH OBIIT

IN.M : SSII MARTI

R : GAUIIA E.VIC : I

O XPE BNE PAR AIE.

O XPE P SNRE. DONA EI REQ EM I

 Nous proposons de lire ainsi cette inscription:

Hodie II idus Julii obiit, in mensa sanctissimi martini reconditus Gaulia Episcopi vicarius I O Christe bone parce ci, O Christe potens! Noster Redemptor, dona ei requiem aeternam.

L’église du Petit-Niort recèle bon nombre de tableaux religieux: un Crucifiement. – La Saint vierge recevant le corps de son divin fils après la descente de la croix. – Saint Roch. – Le baptême de N.-S., par saint Jean-Baptiste. – La Saint Vierge portant l’enfant Jésus. – Saint-Michel à cheval, donnant à un pauvre une portion de son manteau.

On remarque, peu après la côte du Petit-Niort, à la bifurcation des routes de Blaye et de Saint ciers-La-Lande (Saint-Ciers sur Gironde), au lieu des Graves, une croix monumentale en pierre, haute d’environ cinq mètres, érigée au moyen d’une souscription et sur les plans, en style gothique, de M.l’abbé Rainguet. Elle occupe un terrain communal où se trouvaient les ruines d’une ancienne croix hosannière. La nouvelle croix, bénite le 8 juillet 1860, porte sur ses quatre faces, de petites statuettes, logées dans des niches richement sculptées, et représentant: une Immaculée Conception; saint Martin, patron principal; saint Roch, patron secondaire, et sait Joseph. Sous l’image de N.-D., se trouve une grotte destinée à recevoir le Saint-Sacrement, aux jours de procession solennelle.

Les actes religieux de la paroisse remontent à l’année 1668, sous M.Davondy, curé, M.Labeyrie, vicaire. Depuis cette époque, jusqu’à 1700, les papiers sont déposés au greffe de Jonzac.

Suivant un registre de 1725, les enfants en bas âge auraient été inhumés dans l’église.