Marie-Eustelle a confiance dans l’Eglise.
Elle parle de sa vie spirituelle à son curé, accepte les conseils de ses accompagnateurs pour savoir ce qu’il lui est bon d’accomplir pour faire grandir sa foi et son amour de Dieu. Quand on lui demande de ne pas mettre sa santé en danger par trop de privations, elle accepte de prendre soin d’elle-même. Quand son évêque la rencontre et lui demande d’écrire le récit de sa vie, elle obéit.
Dans le même temps, elle ose insister lorsqu’elle pense que son chemin suit la volonté de Dieu : elle veut communier plus fréquemment, et son curé finit par l’accepter.
Elle se met avec joie au service de son église paroissiale, mettant en œuvre ses compétences de lingère pour entretenir les ornements liturgiques et le linge d’autel.
Malgré les grâces particulières qu’elle reçoit, elle n’est pas une chrétienne seule : c’est dans sa communauté paroissiale qu’elle vit sa foi et prend soin de son prochain.
« Animée d’un immense désir du salut des âmes, que n’eût-elle pas entrepris pour en sauver une seule ? »
Mgr Villecourt, 1843