Notre Dame – Nieulle s/seudre

Petit historique de l’Eglise Immaculée Conception de Nieulle sur Seudre

Cette église construite au XIIe siècle fut réparée comme beaucoup d’églises de la région, après la Guerre de Cent Ans.
Cette église présente une façade à deux registres superposés. Elle rejoint ainsi un groupe d’églises de même typologie: Champagnolles, Semoussac, Cierzac, Sainte-Colombe, Saint-Simon-de-bordes, Petit-Niort.

Toutes ces façades se présentent par : le registre inférieur qui reçoit entre les contreforts un portail sur une grande largeur de la façade.
Le registre supérieur qui développe une suite d’arcatures aveugles, en général en nombre impair, dont les deux arcs centraux peuvent être réunis en une seule baie axée.
L’église de Nieulle présente une façade de ce type bien structuré et élégante. Son portail à voussures occupe toute la largeur de la façade entre deux contreforts plats qui montent jusqu’à une corniche à modillons.
Les larges cordons comme les chapiteaux sont sans décor. Quelques modillons représentent des têtes humaines. Entre eux, des métopes de fleurs soulignent la corniche surmontée d’une arcature de neuf cintres sur fines colonnettes dont l’arc central est plus large et plus haut que les autres. La façade se termine par un pignon percé d’une baie campanile.
Le mur nord porte deux fenêtres particulièrement étroites et une porte basse seigneuriale murée, ancien accès à la chapelle qui sert de sacristie.
Le mur sud en partie reconstruit a gardé ses étroites fenêtres.
Le chevet montre sur sa face orientale un triplet de baies orné d’un cordon de pointes de diamant. Le tout surmonté d’un demi-oculus.
A la croisée du couvrement du chœur, une clé de voûte est décorée de quatre personnages en buste entourant la rosette centrale. Les nervures moulurées rejoignent quatre colonnes à chapiteaux décorés de feuillage.

Totalité de l’édifice: Inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 5 décembre 2000.
Objets mobiliers :
Porte de sacristie en bois peint du XVIIIe siècle
Cloche en bronze, 1780.
Bénitier en pierre sculpté, 1787.
Tabernacle, XVIIIe siècle.
Selon C. CONNOUE, il existerait une crypte ossuaire sous le chœur.