« Quand un être cher nous quitte, la famille ne se détruit pas, elle se transforme. Une part d’elle va dans l’invisible.
On croit que la mort est une absence quand elle est une présence secrète ; on croit qu’elle est une distance infinie, alors qu’elle supprime toute distance en ramenant à l’esprit ce qui était la chair.
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes. L’au-delà n’est plus alors peuplé d’inconnus : il devient familier. Il est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire. Et du haut en bas, les souvenirs, les appels se répondent. »
Le partage eucharistique devient alors un temps de véritable communion avec eux, dans la même Vie de Dieu : eux dans la Lumière du Ressuscité et nous sur la terre autour de la table eucharistique.
Défunts à partir de novembre 2023