En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ». Il a, en tout, la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix.
En ce jour du 26 novembre 2023, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
La fête du Christ-Roi a été instituée en 1925 par le pape Pie XI afin d’affirmer la royauté du Christ auquel les nations devaient obéir. Elle était célébrée le dernier dimanche d’octobre. (C’est toujours le cas pour les fidèles attachés à la forme tridentine du rite romain.)
Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique de 1969 , décidée par le concile Vatican II. Déplacée au dernier dimanche de l’année liturgique, la fête du Christ-Roi est appelée désormais la fête du «Christ-Roi de l’univers».
Alors qu’en 1925, la fête du Christ-Roi avait pour objectif de soutenir un combat contre les évolutions du monde moderne et d’affermir la foi des fidèles faces aux idéologies de l’époque, la fête du «Christ Roi de l’univers» a mis l’accent sur l’idée que dans le Christ, toute la création est récapitulée.Cette fête est devenue «la charnière de l’année liturgique parce qu’elle désigne un aspect décisif du temps chrétien : si pour nous, qui vivons dans le temps, le cycle liturgique s’achève chaque année, il ne trouvera son véritable achèvement que dans les “derniers temps” dont la Pâque du Christ est l’accomplissement eschatologique*. Depuis la Résurrection, nous sommes dans “les temps qui sont les derniers” et dans l’attente du dernier avènement.» (Fr. Patrick Prétot, Institut supérieur de liturgie, Institut catholique de Paris).
Lire la méditation sur l’évangile du dimanche 26 novembre 2023 par le Père Ferdinand Sambou