Bien chers frères et sœurs,
Nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle année liturgique durant laquelle nous serons à l’école de l’évangéliste Saint Luc qui nous aidera à cheminer dans la foi à la rencontre du Christ. Et il est heureux que nous commencions par le beau temps de l’Avent qui nous prépare à la venue de Jésus à Noël
L’Avent est l’attend joyeuse dans l’espérance de la naissance du Sauveur. Cette certitude, nous savons que Dieu va venir à travers l’enfant de la crèche si pauvre si petit et fragile pour réconcilier l’humanité avec lui.
Les textes de ce premier jour de l’avant nous engagent dans cette vie joyeuse de l’avènement du règne de Dieu.
Le prophète Jérémie, dans la première lecture s’adresse à un peuple meurtri par la défaite et la misère pour lui annoncer sa consolation. Dieu n’oublie jamais et ne se trompe en ses desseins. Il va rétablir Juda et fera germer dans la maison de David, un germe de justice et de paix. Sans aucun mérite. Dieu vient délivrer son peuple ; sa promesse de bonheur s’accomplit toujours en faveur de son peuple. Un accomplissement qui, dans l’Évangile est évoqué à travers le retour glorieux du Christ à la fin des temps.
Jésus nous invite tous à nous mettre en situation de veille. Il y a alors de notre part un exercice humain et spirituel à accomplir. Dans l’attente du jour du Seigneur.
« Veiller » : voici la consigne à suivre, afin que notre cœur ne s’abandonne pas dans la débauche et les soucis de ce monde.
Préparer Noël, c’est oser un chemin de conversion pour rétablir le lien avec Dieu. Au-delà des décorations, superflu de notre société actuelle, entreprendre la décoration de notre propre humanité pour la rendre propice à accueillir celui qui vient. L’enfant de Bethléem Jésus-Christ, notre sauveur.
Saint temps de l’Avent à tous.
Père Ferdinand Sambou, curé.