Les questions / réponses les plus fréquentes sur la confession…

4 Août 2015

Qu’est-ce que la confession et comment s’y préparer ?
Le sacrement du pardon (on parle aussi de sacrement de pénitence et de réconciliation) consiste en l’aveu de ses péchés devant un prêtre afin de recevoir l’absolution, c’est-à-dire le pardon de nos péchés. Cette absolution sera donnée par le prêtre dans la mesure où la personne regrette sincèrement ses péchés et où il y a chez elle la ferme volonté de ne plus recommencer.
La première chose à faire, donc, lorsque l’on désire ce confesser est de faire le point sur sa propre vie et de réfléchir à toutes les fois où nos actes, nos pensées ou nos paroles n’ont pas été en adéquation avec ce que nous demande Dieu et l’Eglise. Nous pouvons également parfois pécher en faisant du mal aux personnes qui nous entourent.
Il ne s’agit pas de se « flageller » et de se dire que l’on est foncièrement mauvais, mais simplement d’un regard critique et réaliste sur nos comportements et notre manière de vivre. Se confesser, c’est reconnaître que nous nous sommes éloignés de Dieu, le regretter et prendre des résolutions concrètes afin que cela ne se renouvelle pas.
Pour s’y préparer, on peut commencer par exemple par lire un passage de la Bible.
 
Comment cela se passe-t-il habituellement ?
Le sacrement de réconciliation est donné au cours d’un dialogue de prière entre la personne et le prêtre. La personne désirant se confesser avoue ses péchés au prêtre et demande pardon à Dieu. Après l’avoir écoutée, le prêtre montre à cette personne combien le Seigneur l’aime, combien l’amour de Dieu pour les hommes est immense : Dieu nous aime, malgré et avec nos faiblesses. Le tout est de reconnaître ces faiblesses et de prendre tous les moyens de ne pas renouveler ces erreurs.
C’est le sens de l’acte de contrition que récite alors la personne en vue recevoir le sacrement de réconciliation : on exprime nos regrets et nos remords d’avoir péché.
Le prêtre donne alors l’absolution, c’est-à-dire le pardon de nos péchés de la part du Seigneur et invite la personne à réaliser un acte concret ou à réciter une prière qui symboliseront la ferme volonté de cette personne de vivre dans le pardon de Dieu.
 
Quand et où se confesser ?
Il n’y a pas de lieux ou de périodes privilégiés pour se confesser. Le sacrement de réconciliation ne doit pas être une obligation mais un besoin de se rapprocher de Dieu auquel il faut répondre au moment où il se présente. Il est parfois plus facile de se confesser lorsqu’on le fait régulièrement qu’occasionnellement. Dans certaines églises, d’ailleurs, la confession est proposée en permanence.
Cependant, les grandes fêtes religieuses telles que Pâques ou Noël et les temps de préparation qui les précèdent peuvent être des repères et des occasions de recevoir le sacrement de réconciliation. Le Carême (les quarante jours durant lesquels les chrétiens se préparent à fêter Pâques, c’est-à-dire la résurrection du Christ) fait également partie de ces moments privilégiés. Certaines personnes choisissent enfin de se confesser au cours de grands rassemblements (JMJ, Taizé…), de retraites ou de pèlerinages.
Le sacrement de réconciliation peut être reçu dans un confessionnal, à l’intérieur d’une église. Mais le plus souvent, les confessions se font également dans une pièce ou un local plus chaleureux, voire en pleine nature.
 
Pourquoi se confesser si l’on est sûr de recommencer ?
On est parfois découragé de se confesser, en se dit que l’on recommencera toujours à commettre les mêmes péchés. Dans ce cas-là, on peut effectivement être tenté de penser que cela ne sert à rien, puisque de toute façon, on recommencera…
Mais même si l’on recommence, ce face-à-face avec Dieu et avec nous-mêmes est essentiel. N’oublions pas que Dieu nous aime, malgré tout, et c’est notre volonté et les efforts que nous ferons, justement, pour ne plus recommencer, qui sont importants. A partir du moment où nous regrettons véritablement nos fautes, le sacrement du pardon a de la valeur.
Si la confession ne nous transforme pas comme par magie, n’oublions pas cependant que la confession est un sacrement et que, comme dans tout sacrement, c’est Dieu qui agit par l’intermédiaire du prêtre auquel nous nous adressons.
 
Que faire lorsque l’on n’a rien à dire ?
Se confesser n’est pas chose aisée et demande un certain courage. Parfois, on ne voit pas en quoi consiste nos péchés, on ne sait pas quoi dire… Rien, dans nos gestes ou nos paroles, ne nous semble dérangeant au point de nécessiter d’être pardonné. C’est sans doute le signe que l’on ne s’est pas suffisamment posé la question et que, bien au contraire, nos comportements et notre manière de vivre mériteraient d’être améliorés. A nous d’en prendre conscience et d’accepter de se poser la question, en vérité. La première Epître de Jean nous dit en effet que « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, la vérité n’est pas en nous ».
L’aveu de nos péchés nous libère d’un poids et nous permet d’être au clair avec nous-mêmes. Cette démarche doit être faite, non pas par obligation et tristement, mais dans la confiance dans l’amour de Dieu pour tout les hommes et pour nous-mêmes. Alors, nous éprouverons un sentiment de paix et de joie.
 
Peut-on se confesser directement à Dieu ?
Il existe diverses manières de recevoir le pardon de nos péchés. La confession à un prêtre est la principale, mais on peut également recevoir ce pardon par la prière ou la participation à l’eucharistie. L’essentiel est de reconnaître ses péchés devant Dieu, de les regretter et d’accepter son pardon.
Mais lorsque l’on s’est éloigné de Dieu, il faut recevoir le sacrement du pardon pour rentrer à nouveau en pleine relation avec lui. Quelles que soient nos fautes, ce sacrement est un don de Dieu qui nous permet de nous relever et de repartir : en le recevant, nous sommes sûrs d’être pardonnés et d’avoir la force de combattre le péché.


Source : http://valence.cef.fr/

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