Ecologie intégrale
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
Chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles ;
Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face ;
Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça,
Vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Psaume 104
La ‘Charte de la terre’ (travaillée et avalisée par des organisations représentant des millions de personnes, signée à l’UNESCO en mars 2000) nous invitait tous à tourner le dos à une étape d’autodestruction et à prendre un nouveau départ, mais nous n’avons pas encore développé une conscience universelle qui le rende possible. Voilà pourquoi j’ose proposer de nouveau ce beau défi : « Comme jamais auparavant dans l’histoire, notre destin commun nous invite à chercher un nouveau commencement (…) faisons en sorte que notre époque soit reconnue dans l’histoire comme celle de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie, d’une ferme résolution d’atteindre la durabilité, de l’accélération de la lutte pour la justice et la paix et de l’heureuse célébration de la vie ». (Extrait Laudato Si’. 207)
Étant donné que tout est intimement lié, et que les problèmes actuels requièrent un regard qui tienne compte de tous les aspects de la crise mondiale, je propose à présent que nous nous arrêtions pour penser aux diverses composantes d’une écologie intégrale, qui a clairement des dimensions humaines et sociales. (LS 137.)
On ne bâtira l’avenir qu’en étant soudés, il n’y aura pas de renouvellement de notre lien à la nature sans renouvellement de l’humanité elle-même.
Ces extraits de Laudato Si’, rédigé en 2015, sont toujours d’une grande actualité et pertinence. Nous chrétiens où en sommes-nous au regard des informations alarmantes sur l’état de notre planète ?
Le don de la création, le don de la vie ne peut pas être à notre seul profit immédiat, nos enfants hériteront de notre travail, de nos actions menées. Notre terre souffre, si nous ne voulons pas subir les évolutions ou révolutions de nos sociétés à venir, choisissons d’en être acteur aujourd’hui à notre niveau de compétence, de responsabilité.
Nos engagements de femmes, d’hommes dans le sens de la vie, de l’amour de la terre et de notre prochain, amour de Dieu et respect de soi-même, sont le ferment d’un monde plus beau, plus juste.