Face au terrorisme et à la guerre qui frappent le Proche-Orient, les évêques de Terre Sainte demandent à leurs fidèles de prier et jeûner pour la Paix. Le pape François nous invite tous, au-delà de la Terre Sainte, à joindre nos prières pour que la Paix règne dans cette région et dans le monde entier.
« Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. » (1 Cor 14, 33)
Chers frères et sœurs,
Que le Seigneur nous accorde vraiment sa paix !
La douleur et la consternation face à ce qui se passe sont grandes. Une fois de plus, nous nous trouvons au milieu d’une crise politique et militaire. Nous avons été soudainement catapultés dans une mer de violence sans précédent. La haine, que nous subissons malheureusement déjà depuis trop longtemps, va encore s’accroître et la spirale de violence qui s’ensuivra créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort.
Mais dans ce moment de douleur et de désarroi, nous ne voulons pas rester impuissants. Et nous ne pouvons pas laisser la mort et ses aiguillons (1 Cor 15, 55) être le seul mot à entendre.
C’est pourquoi nous ressentons le besoin de prier, de tourner nos cœurs vers Dieu le Père. C’est seulement ainsi que nous pourrons puiser la force et la sérénité pour vivre ce temps, en nous tournant vers Lui, dans une prière d’intercession, d’imploration et aussi de cri.
Au nom de tous les Ordinaires de Terre Sainte, j’invite toutes les paroisses et communautés religieuses à une journée de jeûne et de prière pour la paix et la réconciliation.
Nous demandons que le mardi 17 octobre, chacun prenne une journée de jeûne, d’abstinence et de prière. Des temps de prière avec adoration eucharistique et chapelet à la Sainte Vierge devraient être organisés. Il est probable que dans de nombreuses parties de nos diocèses, les circonstances ne permettent pas de grands rassemblements. Dans les paroisses, dans les communautés religieuses, dans les familles, il sera toujours possible d’organiser des moments de prière communs, simples et sobres.
C’est ainsi que nous nous retrouvons tous, malgré tout, dans une prière commune, pour remettre à Dieu le Père notre soif de paix, de justice et de réconciliation.
A tous mes vœux et mes prières,
Que Dieu vienne en aide aux familles touchées par cette tragédie. Prions avec ferveur : Dieu entendra notre prière, il nous conduira au-delà du désespoir et nous fera trouver des chemins de pardon et de reconstruction.
A cette intention de prière pour la paix en Terre Sainte, nous pouvons bien sûr ajouter la prière et le jeûne pour la paix au Haut-Karabagh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que pour toutes les régions touchées par les guerres civiles, les conflits, les révolutions et les coups d’état…